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« Il y a bien longtemps avant même que les gens n'habitent dans le ciel. Une guerre terrible éclata entre les hommes et une Déesse malfaisante. Après des combats sanglants, nos ancêtres aidés de Dieu scellèrent le pouvoir de cette Calamité. Puis quittèrent la terre souillée et stérile pour construire leur avenir dans le Ciel. »
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{ Deyris || Ecran de fumée
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Deyris || Ecran de fumée, par Invité ► 11/6/2018, 23:41 ►



Deyris
Nom : Keruto
Prénom : Deyris
Âge : 33 ans
Date de naissance : 25/12
Orientation : Son intérêt n'est pas dans ces choses là.
Domaine : Médecine
Région : Falias
Métier : Officiellement Gouverneure de l'Ouest / Officieusement Duchesse du marché noir

caractère


Deyris est une onde, une eau calme, limpide, profonde et mystérieuse, si mystérieuse. Le regard à beau se poser sur elle, plonger en son être, il n'arrive à peine qu'à en capter la surface, l'essence même de son âme reste ensevelie dans les profondeurs. Car Deyris est femme à mystère, femme à histoire, femme à pouvoir. Miroir d'un désir perdu, la regarder consiste à observer le reflet de ce que l'on souhaite. Elle change, s'adapte et offre à autrui ce qu'ils ont besoin de voir et d'entendre. Elle n'en pense jamais mots, gardant ses pensées secrètes, intimes et enfouies dans les abîmes. Rien ne transparaît jamais sur son visage, rien qu'elle n'aurait décidé de dévoiler. Jamais sa peau de diaphane ne trahit une émotion trop forte, jamais un courant ne peut l'emporter loin de l'embarcation de son âme. Elle reste toujours fidèle à ses principes, à son fonctionnement propre.

Toutefois, récifs dans cette étendue pourtant sous son contrôle, son don pour la raillerie est la seule chose qu'elle ne dissimule jamais. Elle l'arrondit, le rend plus beau, plus public. Et pourtant, ses moqueries sont toujours présentes. Saillantes. Un rappel à tous que Deyris n'est pas adepte de la soumission. Elle dirige, domine. Même les eaux les plus calmes sont sujettes à tempêtes, et les flots de la Gouverneure ne font pas exception. Toutefois, au grand désarroi de ses interlocuteurs, jamais elle ne s'emporte ouvertement. Toujours si calme, si limpide, elle accepte les critiques, les remarques qui la traversent comme une onde sur une étendue calme. Elle peut même sourire, parfois. D'un sourire carnassier, venimeux, preuve même que la vague arrive, violente et froide. Car si elle maîtrise l'art de la raillerie à la perfection, nul doute qu'elle peut s'en servir pour blesser, emporter au loin égo et fierté. On est tenté de répondre à Deyris, de lui tenir tête, de la critiquer. On essaye, parfois. Mais jamais plus on ne recommence. Car l'eau est bien plus sûre lorsqu'elle est calme, moins dangereuse et quiconque a déjà essuyé une tempête espère ne jamais avoir à en braver une nouvelle.

Elle est femme que l'on apprécie ou que l'on déteste, elle ne connaît pas la demi-mesure. Mais qu'elle soit haïe ou aimée, rien de tout cela ne l'affecte, elle est au dessus de ces considérations, même si la colère qu'elle engendre peut la faire sourire. Elle possède ses idées, ses convictions et ne les abandonnera pour rien au monde. Son cap jamais ne change, son bateau jamais ne chavire. Elle dompte l'océan mondain, en connait les moindres secrets, tout comme elle est au courant des profondeurs, des bassesses et des exactions du genre humain.

Pour correspondre à ce monde d'apparence, elle soigne son image, est toujours présentable, sublime, idyllique. Jamais elle ne se laisse aller à une vulgarité primaire. Son corps, bien qu'apprécié de la gent masculine, désiré et imagé de milles et une façons, n'est jamais exposé plus que nécessaire. Elle sait se rendre belle et désirable sans trop en dévoiler, sans donner cette image de provocante accessibilité. Car elle connaît les hommes et sait avec quoi ils pensent. Cette luxure la lasse, la rempli d'effroi. Jamais un de ces êtres ô combien inférieurs à elle ne poseront les mains sur elle. Car Deyris, bien qu'elle n'en dise mot, se place au dessus de ce sexe soi-disant supérieur, ces animaux régis par leurs bas-instincts. Elle est également au dessus de ses consœurs qui se laissent prendre à ce stupide jeu de séduction sans la moindre capacité de réflexion.

De l'autre côté du fil, sous la surface, se cache une autre femme, autre que la Gouverneure tant connue. La Duchesse. Reine des abîmes sombres et dangereuses, d'un univers hermétique à la lumière, elle reste cette femme forte, mystique et crainte. Mais sous le miroir, elle n'use pas de tous ses artifices pour se faire bien voir. Elle n'en a pas besoin, pas dans un royaume régi par la peur et la crainte. Elle est un phare noir, guidant les fantômes de la surface en son sein, en sa baie de richesse funeste et de plaisirs inconnus. Véritable chef d'orchestre, elle contrôle cette mécanique finement huilé, laisse quelques libertés pour mieux montrer à quel point elle est clémente, à quelle point personne ne la terrifie. Ici, personne ne peut se préserver d'elle. Elle est cette place illégale, ces échanges interdits.

Bien sûr, ce jeu dangereux peut la faire basculer à tout instant, malgré toutes les précautions qu'elle peut prendre. Car elle est prudente, elle prévoie tout, véritable orfèvre en recherche de l'oeuvre parfaite, rien n'est laissé au hasard. Elle sait qu'elle est comme la condamnée sur l'échafaud, sous la menace perpétuelle d'un jugement qu'elle sait implacable. Mais elle ne sera pas capturé si facilement. Elle jettera en pâture à cette pâle justice tous ses pions, allant même jusqu'à tuer père et mère s'il le fallait, avant de tomber. Car sur l'échiquier du destin, jamais elle ne courbera l'échine. Elle franchira les obstacles, laissera derrière elle émotions et humanité, traversa les abysses infâmes, les miasmes putrides de cet univers qu'elle n'estime plus. Elle se tiendra droite, debout sur une montagne de cadavre et face au monde, elle clamera haut et fort sa victoire. Échec et mat.

histoire



Une odeur de tabac froid plane dans l'air. Deyris domine le monde de sa fenêtre, observe les étoiles. Des arabesques évanescentes et légères flottent, se déforment pour se reformer, avant de disparaître à jamais. Volutes de fumées froides et puissante, elles agissent comme un prisme, à travers elle, tout se dévoile, tout prend forme. Un regard, une compréhension. Tout disparait en une kyrielle d'étincelles mortes, ternes. Puis tout se recompose à nouveau. Deyris, sa naissance, son commencement. Dans une maison plutôt banale, une famille composés de ces gens que l’on peut voir partout, voilà comment commence son histoire, son épopée. Sous un masque. Un masque hideux de placidité et de normalité, un masque qu’il est nécessaire de porter pour ne pas se faire repérer. Car ils sont une famille dangereuse, sournoise et qui provoquerait haine et colère envers quiconque apprendrait leur identité. Ils sont des assassins, tueurs à gage, mercenaire et une myriade d’autres occupations toutes plus illégales les unes que les autres. Deyris s’est développée dans ce milieu de mensonges, de tromperies et de mystification. La vie suit son cours, jusqu’à ce jour, où, du haut de ses huit ans, elle découvre la vérité. Une vérité qui l’entraîne, l’aspire, la tourmente. Elle se retrouve enserrée dans un univers qu’elle n’a pas désiré, on lui inculque tout ce qu’il faut savoir pour survivre dans cette réalité toute autre. L’éducation se veut spartiate, brutale. L’amour se veut de plus en plus absent, inutile, invisible. Deyris découvre cet univers qui sera le sien, ces masques dont elle devra se parer, des masques de démon aux faciès hideux et repoussant pour l’autre côté, des masques souriants, blancs et sans aucune réelle personnalité. Car désormais, la vraie Deyris, l’enfant, disparait. Voilà de quoi sera constitué son monde ; des masques recouvrant la chambre de son âme.

Les miasmes léger et presque transparent se forment de nouveaux, recouvrant petit à petit l’espace tout entier. S’accumulant les unes sur les autres, il devient impossible de distinguer quoi que ce soit d’autre que ces volutes qui s’assombrissent, peu à peu. Une nuit étoilée. Froide, glaciale. Chaque membre est parcouru d’un frisson à la sensation d’un vent blanc qui parcourt l’épiderme, se faufile dans la nuque. Deyris est là, elle aussi. Dehors, dans ce froid qu’elle connait si bien. Un sourire sur ses lèvres, elle fixe les constellations, ce monde qu’elle a appris à connaître, à manipuler à sa guise. Elle semble être bien plus âgée, entre seize et vingt ans, sûrement. Pris d’un énième frisson, elle frotte légèrement la paume de sa main sur son avant-bras, cherchant à se procurer une faible source de chaleur. L’attente se veut insoutenable, presque oppressante. Elle s’est parée de son masque de démon, un masque qu’elle porte bien souvent. Elle sait que, cette nuit, l’irréparable va se produire. L’innommable. Et pourtant, sous son masque figé dans une expression menaçante, elle sourit. D’un de ces sourires de satisfaction profonde, immuable. Et là, enfin, l’instant désiré se produit. Au loin, des flammes s’élève en direction de la ville. Pas besoin de regarder plus longtemps, elle sait. Elle sait d’où viennent ces flammes. Elle sait à qui appartiennent ces fumées et ces odeurs âpres de bois et de chairs brûlées. Sa famille périt dans les flammes sombre de l’horreur, la laissant seule héritière d’une richesse interdite. Pour le monde de la surface, il s’agira d’un cambriolage ayant mal tourné, elle a tout fait en ce sens. Pour le monde caché, toutefois, il s’agit d’un avertissement. Deyris est seule maîtresse à bord. Deyris vous possèdera tous.

Nouvel écran de poussière, nuage de fumée, tempête de sable. Le sable change, se transforme en une neige fraîche, agréable, blanche et éclatante. Sur cette blancheur se découpe soudain des silhouettes grises et noires, innombrables. Et au milieu de cette masse informe, Deyris est là, parée d’un masque blanc et or au sourire cordial et jovial. Sous le masque, son rictus effraie et terrorise, heureusement que personne ne peut lire en elle. Son objectif est accompli, ses plans se sont accordés à merveille, au-delà de ses espoirs. Elle possède enfin le pouvoir de régner sur cette région qui l’a changé en un tel monstre, en une entité aux multiples visages. Personne encore n’avait jamais réussi une prouesse telle que la sienne. Apparaître dans le monde visible en un claquement de doigt et réussir à amener ce peuple à croire en elle, à lui permettre de monter sur ce trône. Mais ce n’est qu’une étape, aussi confortable soit-elle. Son ambition dévorante ne s’arrête pas là, loin de là. Elle continuera sa divine ascension, dusse-t-elle sombrer dans la folie la plus noire, elle accumulera les péchés et les peines pour enfin dominer tout ce monde.

Plus d’arabesques, plus d’étoiles, plus de brouillard, plus de neiges. Non, plus rien ne subsiste, si ce n’est qu’un mince filet de fumée juste devant les yeux de Deyris qui sort d’un long et délirant sommeil. Elle a l’horrible sensation d’avoir été épiée jusque dans les tréfonds de son être, que son âme a été étudiée de fond en comble. Elle se redresse alors sur sa banquette, reprend sa posture droite, habituelle. Elle se frotte légèrement la tête et observe la fumée devant elle, avant de lâcher un soupir las. « Voilà la raison d’un rêve si étrange et désordonné… Je ne pensais pas que cette nouvelle substance pouvait être si forte… » Elle se lève et s’étire avec légèreté et délicatesse. Elle remet de l’ordre dans sa tenue, fixe le ciel par la fenêtre l’espace d’un instant avant de vider le restant de son kiseru dans un cendrier prévu à cet effet. « Méfiance ! Je vais devoir revoir le dosage, ou préciser qu’il est à consommer avec réelle modération. » Elle se dirige vers la porte d’un pas impérial, presque divin. Elle est la maîtresse de ces lieux, rien ne saurait la perturber dans son domaine. Mais malgré tout, cette sensation persiste en elle, ce voyeurisme écœurant. La main sur la poignée, elle se ravise et tourne la tête, fixant une dernière fois les dernières fumées s’échappant du cendrier. Dans un fin sourire, elle place son doigt sur ses lèvres, comme pour intimer à cette cendre délirante et euphorique de taire tous les secrets qu’elle a traversé avec elle. Puis elle ouvre la porte. Qui, du démon ou de l’humaine, de la Duchesse ou de la Gouverneure, commencera cette journée cette fois-ci ?


anecdotes
Moqueuse. Très moqueuse — Fume toujours avec un Kiseru — Elle en possède d'ailleurs une collection terrifiante — Elle adore les pâtisseries de luxe — Elle peut passer des heures enfermée dans sa chambre pour créer diverses substances thérapeutiques — Parfois, elles ne sont pas vraiment thérapeutique — Elle adore lire — Passionnée du jeu d'échec — Elle est très curieuse — Elle connaît le corps humain à la perfection — Elle sait très bien soigner les migraines et autres petits soucis de santé — Elle essaye toujours ses nouvelles drogues avant de les mettre sur le marché — Elle aime bien écrire — Elle ne supporte pas le manque de propreté dans sa demeure — La première fois qu'elle a parlé à un enfant de Falias en tant que Gouverneure, il a pleuré — Depuis, elle fait tout pour être appréciée d'eux — Elle adore recevoir les membres du culte chez elle — Elle aime encore plus lorsqu'ils partent








derrière l'écran
Huhu, j'ai cédé et j'ai DC ! Ici Wade, qui a eu le droit de changer l'avatar de Deyris pour prendre cette petite beauté qui correspond totalement à l'image que je m'étais faite du personnage ♥️



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Deyris || Ecran de fumée, par Invité ► 12/6/2018, 21:16 ►
Depuis le temps que je l'attendais, je ne l'espérais plus. ♥️
Je vais avoir du mal à m'habituer à son nouveau visuel, mais la plume est captivante, vaporeuse comme le personnage, c'est un véritable régal.
Réserve-moi un rp s'il te plaît & bon courage pour la suite de la fiche. ♥️
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Deyris || Ecran de fumée, par Invité ► 13/6/2018, 20:45 ►
Ahaha, merci beaucoup, ravi de faire un heureux en prenant ce prédéfini ! ♥️ Bien évidemment que tu as un RP réservé, quoi de plus normal ? Ca va être marrant !

J'ai fini le caractère et je m'attaque à l'histoire à présent, j'espère avoir fini avant le week end !
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Deyris || Ecran de fumée, par Invité ► 16/6/2018, 10:11 ►
Aaaaaah. Rebienvenue !
J'ai trop hâte de finir ma fiche pour te demander un RP jpp.
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Deyris || Ecran de fumée, par Invité ► 19/6/2018, 19:33 ►
Et j'ai hâte que tu viennes me demander un RP ! ♥️

J'en profite pour signaler que j'ai (enfin) fini (j'ai honte du temps que j'ai mis), j'espère qu'elle vous plaira !
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Deyris || Ecran de fumée, par Invité ► 20/6/2018, 10:10 ►
bienvenue ô jeune aventurier(e) !

Hola camarade ! Aaah mais que c'est parfait ! Tu écris depuis quelques jours et j'ai voulu attendre le dernier moment pour lire et je ne regrette pas ! Deyris est si charismatique, le rendu est génial, j'aime ce que tu en as fait et dieu sait qu'elle fait peur la donzelle. Je te valide tout de suite ! Tu peux dès à présent recenser tes avatars (www), créer ta fiche de lien (www), et rechercher un Rp (www) !

Que l'aventure soit avec toi !



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