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« Il y a bien longtemps avant même que les gens n'habitent dans le ciel. Une guerre terrible éclata entre les hommes et une Déesse malfaisante. Après des combats sanglants, nos ancêtres aidés de Dieu scellèrent le pouvoir de cette Calamité. Puis quittèrent la terre souillée et stérile pour construire leur avenir dans le Ciel. »
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{ ❰ To thine own self be true ☰ Anathema | 100%
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❰ To thine own self be true ☰ Anathema | 100%, par Invité ► 16/6/2018, 18:19 ►

Anathema
Nom : N’en possède guère.
Prénom : N’en possède guère non plus. A néanmoins « opté » pour Seditio, quand il se décide à se dévêtir du masque d’Anathema.
Âge : 23 hivers à errer sans but.
Date de naissance : 11/09
Bénédiction : Va avec elle fleurs et insouciance. Bourgeons d’un autre jour.
Orientation : Ce qui l’arrangera.
Région : Quelques quartiers oubliés et délaissés de Majoris la Belle. A vu le jour près d’un immense lac au goût sucré.
Métier : Cueilleur d’âmes pour qui le veut à condition d’y mettre le prix. A d’étroits liens avec l’armée et les Politiques.
caractère
B r i s é .

Statue de cristal éparpillée au sol, de son mental il ne reste rien. Rien si ce n’est que poussières, Tempête passée, les ravages sont encore présents.

Seditio est brisé.
Fissuré,
Incapable de réparer les brèches béantes.

Seditio sourit,
Mime une vie qu’il ne vit qu’à moitié.
Qui l’incombe,

Poids et corvée que de devoir chaque jour enfiler cette peau qui n’est sienne. Adopter une attitude, esquisser un sourire, dessiner une émotion. Peindre tout un personnage et être. Le rendre que plus vivant aux travers de souvenirs et images factices. Simulacres d’un enfant perdu face aux ténèbres. Pliant la vérité à sa volonté, dans l’unique but de protéger cet ego encore trop fragile.

Mentir comme respirer.
Mensonges dessinés, à peine esquissés.

Seditio sait ce qu’il dit. Ce qu’il veut. Se joue de vous telle une pièce parfaitement préparée.
Les rideaux tombent, le poids sur son coeur s’envole, Oublié. Alors d’une main assurée, il change de masque le moment venu.

Seditio est vide.
Creux de toutes émotions qui auraient pu être siennes,

Délaissées dans les vogues incertains d’océans éloignés. Bouteilles à la mer qu’il se refuse de repêcher. Crainte de retrouver ses démons et faiblesses, Que de supplier le monde à genoux de lui octroyer un ticket pour vivre. Respirer cet air impur qui lui obstrue les poumons. Poussière toxique,  Se repaissant de la moindre partie de son être. A présent, Seditio se fiche de cette vie. Vit dans un monochrome rythmé par quelques couleurs vives. Se moque de mourir demain ou dans quelques années. Se fiche de la première aiguille dans la pulpe de son doigt ou d’une balle dans chaque os de son corps. Ignore la douleur, ne le.a comprend plus réellement.

Seditio ne comprend guère,
Ne peut plus.
Ne veut plus.


Capacité effacée, abandonnée. Jugée inutile pour vivre cette vie vide de sens. Capacité retrouvée quand il s’agit d’incarner un rôle et de vous lire. Seditio vous lit, derrière cet air insouciant. Se fait une image de vous, Note tous vos détails et manies. Il tourne vos pages, Vous marque parfois de quelques notes. Vous gribouille et rature souvent, vous trouvant plus amusant ainsi, Énervés, agacés.

Seditio agace,
Vous rend nerveux.
Dérange.
Par cette dualité.
Enfant rêveur et insouciant,
Prédateur froid et impitoyable.


Des larmes et cris passé(s), Seditio en a fait fi, donnant volontiers son âme aux jeux macabres de son partenaire. Anatemnein est son frère, son reflet, son miroir. Il est le meneur de la danse, prend Seditio d’une main délicate, le fait tournoyer sur les cadavres d’innocents dont les âmes étaient mises à prix. Anatemnein se joue aussi de lui. Seditio se joue de lui. Ils se jouent d’eux, alternant jeux sordides et devinettes vicieuses. Passant le contrôle à l’un puis l’autre. L’un guide, l’autre suit, toujours dans l’ombre et l’illusion d’avoir tout contrôle sur ce qui se passe.

Pareillement à ceux qu’ils trompent, noient dans leurs manies et mensonges. Guindés de sourires affables et doux, de visages subtils et avenants. Ceux qui seront toujours là pour vous. Se dessine un sourire tordu, étiré aux commissures,
De cire.
Se peint de gouttelettes écarlates, rongées par la trahison. Ils vous délaissent, Oublient.
Vous n’existez plus.

Ils n’existent plus,
Mirages de votre courte vie,
Les voici à jamais envolés.
Emportés dans les grisonnants vents.

De vous,
D’eux,
Il ne reste plus rien.


Ils sont tempêtes, saccagent ce qu’il peuvent et veulent.
Agissent car ils le peuvent. Ne sont aucunement motivés par nul autre besoin que de savoir ce que cela fait. Que de retourner le plateau du jeu pour en bouleverser les lignes et règles. Que de ressentir cet unique instant, où toutes émotions sont transformées ; gravées à jamais sur des faciès qu’ils auront vite oublié.

Cela les détruit,
Les ronge,
Que de tout renverser.
Que de tout détruire pour voir.
Comprendre un monde où ils ne subsistent guère.

Esprits frappeurs,
Luttant contre leurs propres destructions.
Pulsion,
Besoin,
Impulsion.

Unique sentiment, impossible à taire et à combler. Étendant ses racines jusque dans leurs coeurs et esprits. Ils en sont ses marionnettes, ne peuvent batailler. Se savent déjà vaincus. Se complaisent ainsi. Il se complaît ainsi, il se déplaît ainsi, fuyant cette douleur imaginaire comme il peut. Seditio la craint. Seditio a mal, pour la première fois. Il comprend que son enfer n’a ni nom, ni visage. Que cet enfer est sa personne, Pareillement à lui. Qu’il aura beau être démon, ou ange, sauveur ou destructeur, elle sera toujours là. (In)Désirée. Insatisfaite. Insatiable.

Cette faim que de voir le monde brûler pour en saisir les cendres. Elles l’ensevelissent, teignent sa peau de gris, bouchent ses pores, l’étouffe. L’emportent avec elles au charbon. Effacent de nouveau son existence,  âme de passage ; voile éthéré, dispersé aux rayons de l’Astre. Reflétée dans les rubis de son gardien.

Il clôt les yeux,
Ne se lasse jamais que de voir ce spectacle, que de ce frère rampant pour voir la lumière hors du tunnel. Lui qui est porteur de cette lumière. Il l’agite sous son nez, lui vend des espoirs qu’ils savent tous deux impossibles. Puis rigolent autour d’un bon verre, les amarantes fleurissant sur les dalles, lys sanglants gisant à leurs pieds.
Une nouvelle âme pour les cieux.

Sont-ils déjà aux cieux ?
histoire
I n v i s i b l e .

Il n’avait ni nom, ni existence.
Ni vie.

Son monde se résumait à ces murs de pierres épaisses, humides, où s’écoulaient les plaintes du vents et des vagues déchaînées.

L’enfant ne savait plus. Depuis combien de temps il était ici. A espérer. A attendre une sortie, un espoir, un sauveur, les vagues lui léchant les os. Mordillant sa peau, de leurs crocs gelés. L’eau passait par les rares barreaux de fer que possédait sa cellule, s’y glissait, cliquetis mélodieux et stressants. Puis s’étendait jusqu’à lui, dans une étreinte fluide et glacée.

L’enfant se recroquevillait dès lors, frigorifié, ses frêles mains frottant sa carne porcelaine, teintée d’amarantes rubis et de lys tantôt bleus, tantôt noirâtre-jaune. Il tremblait de tout son être, cherchant pourquoi il avait mérité une telle chose. Il était né dans une famille dont les visages ne lui revenaient guère, dans une ville où seules les vagues restaient ses uniques mémoires, avec ce goût si étrange, peut-être sucré? Il ne le sentait plus, les joues gonflées et les incisives enflées, il n’avait que l’amer goût acre de son propre sang. Essuyant chaque recoin de ses lèvres de la langue pour en repêcher le précieux liquide carmin. Son estomac criant famine, sa peau s’habillant de ses os, lovée contre eux.

Une famille,
Un prénom,
Un nom,
Une existence.

Tout cela, il l’avait.
Tout cela,
Il ne l’avait plus.
Perdu
Effacé
Oublié.


Quand il fut donné, vendu? Une douleur lancinante le traverse, vrille son esprit. Il ne veut plus savoir, ne plus y penser. C’est encore trop tôt pour son jeune coeur. Alors il ramène ses genoux contre lui, en guise de chaleur éphémère. Ravale ses larmes, cache les lys et amarantes éclosant, barde son visage creux d’un sourire vide, rongé par la terreur.

Il reviendrait
Il viendrait.
Il serait là.
Comme chaque jour depuis son arrivée ici.

Il était son objet,
sa chose à tout faire,
son bien le plus précieux lui disait-il.

Il le traitait parfois avec bonté, le laissait entrevoir l’espoir de voir le dehors un jour. Parfois lui apportait de bons plats, aux saveurs méconnues de l’enfant. Parfois le punissait. Parfois le battait. Parfois le touchait, abusait de lui, le marquait, le faisait sien.
Il était son Seditio. L’enfant avait voulu corriger, répondre, que cela n’était pas son prénom. Qu’il n’était pas cet enfant qu’Il recherchait, pas ce fantasme naissant d’un esprit complètement sordide.

Un éclat
De rage,
de colère,
un regard haineux,
si noir, si profond,
Que l’enfant s’était noyé dedans.
Déglutissant,
comprenant qu’à présent,
Il était Seditio.
Et personne d’autre.


Qu’il avait droit de vie ou de mort sur lui.
Droit déroutant, effrayant.

Seditio se contentait de répondre aux attentes, de jouer le jeu, éreinté. Ayant abandonné tout espoir. Il les avait toutes ramassées, ces pierres amenées par les vagues. Tout testées, jetées. Dans l’espoir que l’une d’entre elles serait une Eärendil. Il en avait vaguement entendu parler, rêvait  d’avoir lui aussi cette présence à ses côtés, autre que l’âme ignoble qui le prenait pour tout ce qu’il n’avait jamais été.

Une présence,
Quelqu’un à qui parler,
Avec qui échanger,
Une épaule où il pourrait y déposer tous les cristaux de sel qui perlaient de ses yeux endoloris.
Seditio fatigue,
Seditio ne veut plus.


Seditio rêve, à la terre dont on lui avait chanté les louanges. Endroit inquiétant et emplis de mystères. S’imaginait les conflits qui déchiraient les terres autour de lui, six pieds dans les gravas, Dessinait une vie parfaite, où il serait chevalier, protecteur, une âme toujours présente pour autrui. Se souvenait que tous ses rêves ne valaient guère grand chose, sent encore ses mains sur son corps. Son souffle glacé contre son coeur, entends ses paroles assassines, ressent les piques véhémentes enfoncées dans son coeur.
Voit son être éparpillé, déchiré,

S é p a r é .
Tel est ce qu’il est,
Césure,
Scission,
Sédation ; sédition.

Seditio oublie.
S’oublie,
Fait fi de ses émotions et sentiments, pour ne plus avoir mal. Pour ne plus ressentir ce coeur qui devient si lourd à porter en sa présence. Pour fuir la peur qui le prend aux tripes, clore les yeux sur son calvaire.
Seditio s’essaie, à ne plus ressentir. Échoue lamentablement, fond en larmes enfant qu’il était. L’enfant attend, de trouver le bonne pierre. Peut-être serait-il libre s’il en avait une? Peut-être... Verrait-il de nouveau les cieux? Il y avait un espoir, parmi toutes ces pierres polies par l’océan, qu’une soit son salut. Il essaie encore, jette une à une les pierres, les prend en mains. S’imagine chaque instant que quelque chose se passera. Rien, néant. Vide.

Seditio comprend.
Se sait condamné.
A jamais enfermé.


Lance dans un infime espoir la dernière pierre contre le mur, paré dans son esprit à l’empiler avec les autres à côté de lui. Paré à une énième déception que ne l’atteint plus vraiment, trop habitué. Elle ricoche, frappe les parois rocheuses de bonds gracieux. Échos suivis. Elle roule sur elle-même, flanche, chute sèchement dans un claquement cristallin. Une simple pierre. Une simple-

« Eh gamin, tu m’expliques ton délire à m’jeter contre un mur? J’t’ai fait quoi pour mériter ça? »

Il manque un battement, ce coeur trop affolé. Perdu, qui ne comprend guère. La pierre a parlé, la pierre a... Ils s’écoulent, ruent sur ses joues, le couvrent de sel, esquissent un sourire désespéré à l’enfant. Noyé sous les cristaux de sel. Il n’en revient pas, n’y croit pas, pense bien à se pincer, néanmoins son corps est de marbre. Il détaille la pierre, ne sait que répondre, les mots ne viennent plus, se bousculent dans son esprit.

Elle prend la suite pour lui,
Voix agacée et railleuse.

« Dis-moi pas que tu chiales, gamin... Ah bah si... Bref, j’suppose que tu connais le topo vu ta tête d’ahuri. Alors vu qu’on s’ennuie un peu là, un contrat ça te tente? »

Il avait hoché la tête, pris de tremblement, son coeur entamant une course à cent à l’heure contre la montre. Au bord de ses lippes, il était prêt à surgir hors de lui. Hurler toute sa joie, cette euphorie qui l’envahissait, exquise, mélangée à une peur de l’inconnue, irrationnelle. Seditio affirmait toujours de la figure, une expression à mi-chemin du bonheur et du désespoir peinte sur ses traits, de cire. Un drôle de tableau, recouvert de sarcasme en ce jour. Alors de cette pierre naquît un être qu’il n’aurait jamais pensé imaginer un jour. Une chose informe, ni réellement humaine, ni réellement animal.

Une sorte de monstre, aux crocs si blancs qu’il s’y voyait, se reflétant dans les innombrables yeux de la créature. Rubis étincelants, qui le détaillaient. Il s’était reculé, tassé. Apeuré, inquiet, lui qui voulait tuer ses émotions. Lui qui voulait pouvoir se tenir fièrement face à cette présence qu’il avait toujours souhaité. Il l’avait obtenue. Eue. Et sans un mot, tandis que lui était figé, pris dans ses tourments, l’être étrange à l’aura effrayante venait se blottir contre lui. Une douceur inimaginée. Cotons nuageux, chaleur apaisante. L’enfant fermait tout simplement les yeux, ses mains hésitantes enlaçant la créature. Qui, comme si elle le lisait, se donnait à le rassurer malgré ce sentiment sordide. Dérangeant. Il ne pouvait aller contre.

Il ne savait dans quoi il s’était engagé.
Tout ce qu’il savait c’était qu’Anatemnein avait changé sa vie.
Qu’il était ce diable, ce frère, cet être double aux visages multiples,
qui se jouait du monde.
L’entraînant avec lui, effaçant le peu d’émotions qu’il conservait encore. Les remplaçant par joies et bonheurs factices, sourires de passages, comédies d’un jour.

Ils avaient fuit.
Son arrivée avait été tout ce que l’enfant avait pu désirer. Une porte de sortie, une échelle hors de cet enfer sans nom ni temps. Combien d’années? L’enfant ne sait plus. A oublié qui il était, au profit de l’image qu’il devait être. Il est Seditio, être sans nom ni sens sur cette terre. Être qui n’existe point, aux racines introuvables. Il ne vit plus. Ne vit pas. Fantôme vous côtoyant.
Anatemnein l’avait tué. Avait attendu quelques jours, se fondant dans un recoin sombre de la cellule, lui qui était ténèbres. Avait observé d’un oeil discret, ombre de l’enfant. Puis avait frappé quand il l’avait jugé opportun. Sous le regard effaré de son objet. Sous le regard empli d’incompréhension de cette poupée, aux traits tirés et creux. A cet instant, plus que de la peur, le Gardien y avait lu un soulagement. Immense. Merci à peine susurré, il avait étiré un sourire carnassier, toutes dents visibles, ses diverses mains jouant des rubis liquides de leur geôlier.

Un sourire,
Fût ce qu’il manquait à l’enfant aux yeux du gardien.
Un sourire dépeint de rouge,
Rubis fluides, tracés sur les commissures de ses lèvres.
Joyeux.
Heureux.

Anatemnein souriait, innocent.

Voulant mettre un peu de gaîté dans les prunelles sombres de son «frère». Seditio tremblait, sentant le liquide carmin couler au creux de ses lèvres, esquissait un sourire forcé, pris de soubresauts. Il était un diable, un monstre. Et pourtant il était lui. Son reflet. Cette part, sans qui il ne pourrait aller nul part. Pour la première fois, il rit. Seditio riait, son gardien surpris puis ravi de voir que son cadeau plaisait. Seditio riait, comprenant que de toute cette vie, il n’en tirerait rien d’autre que les sombres folies de la psyché humaine. Il riait. Riait à s’en rendre aphone, les cristaux gravant encore un peu ses joues. Riait, les effaçant, tenant son gardien contre lui.

Il riait,
Dansait pour eux.
Exécutait un pas, puis l’autre,
Sentant leurs pupilles dévorer son jeune corps à peine dévoilé.

A la rue, sans domicile pour l’accueillir, l’enfant avait vite compris qu’il devrait (sur)vivre en ne comptant que sur lui-même. En se jouant des commerces de la grande ville portuaire. En allant se noyer dans ses entrailles noirâtres et douteuses. Il ne savait ni lire, encore moins écrire. Il n’avait que sa tête et ses mots pour avancer dans son périple. Alors il fût ramassé. De vieilles femmes aux traits creusés, couverts sous de vives couleurs et outrageusement maquillées. De jeunes femmes, aux éclats liquides lovés dans leurs yeux, qui toutes, contre une modeste somme d’argent, s’offraient à eux. Ceux et celles qui venaient les voir pour cela. Bien qu’enfant, cela paru normal. Une mine plaisante, malgré son oeil borgne, retiré par son geôlier suite à une insubordination. Il lui faisait encore mal, douleur imaginaire à peine effacée.

Pourquoi l’avaient-elles « sauvé » ? Pourquoi lui avaient-elles appris tout ceci ? Que de devenir objet de désirs et fantasmes pour qui le peut ? Il avait peur. Il était dégoûté. Enfonçait ses ongles dans sa carne en guise de punition, se laver de toutes ces souillures qu’il subissait. Retenir son estomac de vider son contenu sur les dalles froides et sans âmes. Un monde glacé, indifférent. Monochrome. Il finissait par s’y faire, un air vide s’emparant de son visage. Un pantin qui s’exécutait sagement, amassait un peu d’argent, pouvant manger et dormir auprès de toutes ces âmes qui se donnaient pour vivre. Triste vie. Pourtant, il fût lié à elles. Elles lui apprirent beaucoup de choses, probablement qu’il était le seul gamin du campement. Il sut lire, bientôt écrire et jamais ne remercierait assez ces femmes pour cela.

Celui qui déchantait était nul autre qu’Anatemnein, rongé par ce besoin, que bientôt l’enfant avait finit par éprouver, que de recolorer ce monochrome. Que d’y mettre le feu. Que de tous les faucher, jouir de leurs vies entre leurs mains. Malgré leurs désaccords naissant, ils étaient incapables de s’éloigner, préférant la présence de l’un ou l’autre aux présences grivoises des clients.

Combien d’années?
Avant d’être de nouveau sauvé?
Emmené pour un destin plus « noble »?
Plus méconnu,
Oublié une fois encore des yeux de tous.

On l’avait cueilli, telle une fleur au bord de route, sans raison. Emporté, il n’avait guère riposté, lassé de devoir se débattre. Trop ennuyé de passer de mains en mains, objet qu’il était. Qu’allait-il faire de lui? L’enfermer? Profiter de lui? Seditio se passait toutes les possibilités en tête, le trajet passant.

Couverture. Le voici couvert d’une couverture sous le regard dur de l’homme où le jeune garçon y décelait une pointe d’inquiétude. Pourquoi lui? Et pas un autre? Il ne comprenait plus. Ne voulait plus comprendre. Anatemnein avait voulu. Se jouer de lui, peintre les briques de sa chair. Stoppé net. Il ne leur voulait aucun mal. Ce furent ses mots. Les sauver. Un avenir. U, bon samaritain. Ils n’y croyaient guère. Et restaient malgré cela. Comme si un divin quelconque leur chuchotant à l’oreille que cela vaudrait le coup. Retenus par une force étrange, peut-être bien celle de leurs esprits.

Une branche spéciale, méconnue du peuple. Qui servait l’armée et les politiques. Réglait leurs soucis les moins glorieux. Effaçait des vies. En maquillait d’autres. Assassins du gouvernement. Assassins politiques. Armés. Il n’avait jamais compris. Ce qui avait poussé cet homme à lui apprendre tout cela. A faire de lui ce qu’il était aujourd’hui. Un membre de cette branche oubliée de tous. Une ombre, qui fauchait quand on lui demandait. Une autre marionnette, dont le libre arbitre était déguisé. Il n’avait jamais compris ce qui l’avait attiré chez lui. Il était un enfant, gâchant sa vie à vendre son corps? Il avait ce quelque chose dans le regard, qui disait qu’il serait parfait pour ce rôle? Il l’était. Ne sourcillait guère aux premiers contrats. Se pliait sagement. faisait ce que l’on lui demandait. Grandissait ainsi, ne connaissant de son bienfaiteur qu’un nom de code. Ne connaissant de lui qu’un visage, totalement ordinaire.

Seditio prenait les voiles, voyageait, allait de régions en régions, cette envie vicelarde collée aux souliers. L’abreuvant par le biais de ses contrats. La taisant contre une âme envoyée aux cieux. Se perdant, s’adonnant à elle. S’adonnant à Anatemnein, vecteur qui lui, avait déjà plongé droit dans cet enfer de pourpre qui les attirait tant. Jouait leurs jeux. Enchaînait les cibles, sans jamais qu’on ne sache qui ils étaient.

Malédiction,
Vies inexistantes,
Reniées de ce pan de terre,
A n a t h è m e s .
anecdotes
Borgne de son oeil gauche, il porte un oeil de verre de couleur rubis. Possède donc des yeux vairons, le second étant anthracite. Anatemnein bien souvent, le malmène en usant de son angle mort pour le marier avec un mur. — Pour autant il reste un adversaire redoutable, jouant sur l’effet de surprise et de son handicap. — Collectionne les pierres de chaque lieu où il est passé. Manie de l’enfant qu’il fût qui les ramassait toutes dans l’espoir d’avoir un jour un gardien. — D’un « naturel » joyeux et enfantin, il sera le premier à aller faire la java dans le premier trou à rats du coin. — Et à finir complètement ivre. — En effet, sa résistance aux alcools est digne d’une feuille de PQ. — Il évite donc de boire mais ne tient jamais sa parole et finit donc dans un caniveau à cracher ses tripes. — C’est un cordon bleu malgré le fait qu’il aura sûrement convoqué une bataille de nourriture avec vous avant. — Est un puits sans fond, on en vient à se demander où il range tous les kilos engrangés. — Méticuleux, c’est un adepte des nuits blanches, moment jugé opportun pour bosser ses contrats et élaborer ses stratégies. — Adore être en hauteur. — Rêve par ailleurs de vivre dans les cieux, paradoxal quand on voit Caelum. — Féru de médecine et poésie, il n’est pas rare de le voir avec Anatemnein à esquisser quelques croquis ou encore à poser quelques vers sur un fond d’anatomie humaine. Poésie noirâtre, doublée de sens. — Implacable sur les armes, il est un dictionnaire sur pattes à leur sujet. — N’a guère d’arme de prédilection comme tout assassin qui se respecte. Peut aussi bien vous tuer avec une poignée de porte ou une lampe. A l’humeur du jour. — Léger mensonges, il excelle dans de nombreuses armes mais utilise le plus souvent une arbalète ou des baïonnettes à poignées. Clique maggle. Ou encore des saï et chakrams. — Passe énormément de temps à s’entretenir et s’entraîner quand l’astre imacule le ciel de ses rayons orangés. — Ne connaît point la honte et en joue souvent. — Désirerait voir la Terre et s’imagine dès lors milles et un scénarios pour y arriver. — Trouve les étoiles reposantes, peut ainsi y laisser son esprit s’y perdre. — Philosophe à ses heures perdues. — Tient au sens des mises en scène de ses assassinats. — Esthète. — Vit dans un monde nuancé de gris où les seules couleurs perceptibles sont vos personnes. A lui de voir s’il vous peint de gris ou vous redonne vie avec couleur.


Anatemnein
Nom : T’as pas lu ci-dessus ou quoi?
Pouvoir : J’peux te réparer ta lampe en deux sec. Sinon j’te pète les couilles. Une vraie lumière, juré.
Arme : Parce que c’est sexy, classe, élégant et que ça l’aide à retrouver ses boules perdues, des éventails de guerre. Matez-moi cette crédibilité. ❤️ #clique
Sexe : Pas tout de suite, j’suis pas dispo là.
Genre : J’t’en pose des questions? #créaturekliklikcoquin
Âge : Bien assez pour te faire chier. -environ 17 ans-
Opinion : Ils sont frères, ils sont un, ils sont inséparables. Tête de l’un quand l’autre l’oublie, il est rare de voir les deux compères éloignés de l’un et l’autre trop longtemps. Si tel est le cas, faites vous du souci pour votre personne. Sous leurs airs jovials et souriants, se terre une intelligence froide et distante, parée à user de vos moindres défauts et soucis contre vous. Là où Seditio est décalage et masques, Anatemnein est franchise et cynisme. Tout aussi tordu que son « frère », il est bien souvent le premier à lui soumettre tout un florilège d’idées toutes aussi sordides les unes que les autres pour vous rendre une seconde beauté dans votre mort. Vous rendre immortel à leur manière. Ils sont enfants et volubilité là où les dolences des âmes damnées réclament leur têtes sur une pique.
Calculateur — Manipulateur — Observateur — Joueur

Dérangé — Instable — Sordide — Faux


derrière l'écran
UESH. /pan
Nan allez, on recommence. Puis merde.
Bon moi, c’est g43457896764pseudosalorsosef. Je suis arrivé ici en barque, vous pouvez la voir dans le coin, là. Évitez de me la piquer, j’ai passé des lustres à la monter. La barque est arrivée à destination grâce à Aza qui finalement n’a pas un sens de l’orientation si pourri -keur-. Il faut dire que j’ai pris un peu de temps à tout lire et je pense qu’un guide pour les newbies serait fort pratique avec tout le flot d’informations que l’on lit dans les annexes. 8D Sinon je suis un bébé et gros troll à plein temps qui n’a pas de vie. Et j’aime pas les cookies, vive les pancakes -quand j’les crame pas-. /brique

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❰ To thine own self be true ☰ Anathema | 100%, par Invité ► 16/6/2018, 18:42 ►
Tu pues
retourne cramer tes pancakes
Love
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❰ To thine own self be true ☰ Anathema | 100%, par Invité ► 16/6/2018, 22:56 ►
Fallait te paumer si tu voulais pas que je vienne uesh Love
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❰ To thine own self be true ☰ Anathema | 100%, par Invité ► 17/6/2018, 18:36 ►
Parce que les doubles posts c'est la vie, je vous annonce que cette fiche est à présent terminée Yeah

En espérant qu'elle vous plaise 8D
Gear
Gear

❰ To thine own self be true ☰ Anathema | 100%, par Gear ► 18/6/2018, 00:05 ►
bienvenue ô jeune aventurier(e) !

Hola camarade ! Mon dieu ta manière de décrire le petit garçon m'en a donné une image en tête, qu'elle horreur xD. Le rendu est vraiment sympas, j'ai beaucoup apprécié la lecture, pauvre gosse olala. J'apprécie l'idée ! Je me permets deux petites choses : la première bien prendre en compte que le pacte se passe dans l'esprit et que les premières paroles au sein de la pierre sont presque inaudibles et peu précises puisque le gardien n'a aucune réelle forme. Là il semble parler avec aisance, en soit je vais pas chipoter pour ça ahaa mais je voulais préciser ! Et l'autre point, pourrait être top de mettre une petite anecdote dans la liste pour expliquer comment il a eu l'idée de ce surnom, à la place de Seditio. Voilou, tu es validé ! Tu peux dès à présent recenser tes avatars (www), créer ta fiche de lien (www), et rechercher un Rp (www) !

Que l'aventure soit avec toi !



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