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« Il y a bien longtemps avant même que les gens n'habitent dans le ciel. Une guerre terrible éclata entre les hommes et une Déesse malfaisante. Après des combats sanglants, nos ancêtres aidés de Dieu scellèrent le pouvoir de cette Calamité. Puis quittèrent la terre souillée et stérile pour construire leur avenir dans le Ciel. »
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{ there was a crooked man, and he walked a crooked mile. ; Esfir.
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there was a crooked man, and he walked a crooked mile. ; Esfir., par Invité ► 18/6/2018, 01:15 ►

He found a crooked sixpence upon a crooked stile.
He bought a crooked cat, which caught a crooked mouse,
And they all lived together in a little crooked house.


Je ne peux m'en empêcher.
Mais je n'en ai pas besoin.
Si je ne peux me regarder.
Vous non plus n'y voyez rien.


Il prospecte en enfer.
Il cherche la veine mère.
Le passé est un poids influent. Une responsabilité. Un fardeau.
Vivre sans cette densité élevait les Hommes en légende et les légendes en mythe.
Somptueux pouvoir qu'est celui de l'anonymat, du mystère, de l'obscurité. Il n'était pas un Homme, il était une énigme, une chimère surnaturelle qui se propageait dans les rues. Fourbe diablerie. Son ombre léchait les murs. Oeuvre ésotérique.
Son voile recouvrait l’entièreté des crimes commis dans le nord, tel un marionnettiste offrant une représentation macabre.  
Il n'avait engendré sur son passage que le chaos, le désordre, l'anarchie. Son représentant divin n'était autre qu'une atroce créature aux traits humains, au rictus moqueur et à l'existence meurtrière.
Dérangé ?
Fou ?
Extravagant ?
Il n'était rien de tout cela.
Il avait été appelé par bien des noms, il ne répondait cependant qu'à un seul patronyme.
Néron.

Ses chaussures claquaient le sol humide de la ville portuaire, le regard dissimulé par d'épais verres opaque.
Des lunettes de soleil caractéristique.
Sa présence avait beau relever de l’événement pour le commun des mortels, elle était ici justifiée par une rumeur s'étant concrétisée suite à la rencontre quelque peu fortuite de son gardien, Discors, et d'un fantôme du passé.
Un passé depuis si longtemps oublié pour Néron qu'il en était devenu un aveux paranoïaque.
Car si son ascension s'était voulue aussi spectaculaire dans le monde de la pègre, c'était bien pour deux raisons : son intelligence supérieure et son manque d'attache. Ni parents, ni connaissances.
Aucune faiblesse, aucune faille.
Pas même un prénom.
Et cette déshumanisation avait fait de lui une fumée insaisissable, ne filtrait comme information que celle qu'il souhaitait laisser filtrer. Il n'était rien de plus que le maître de la Sphère, son organisation. Une figure inhumaine qui n'ouvrait la bouche que pour proférer des menaces ou autre proclamation. Comment s'opposer à une existence si transparente qu'elle semblait se trouver sur un tout autre plan ?
Toutefois, la venue d'une seule et unique personne risquait de mettre en péril son règne divin sur le monde criminel d'Idye.
Esfir.

Le calme de la nuit.
Un ange passe.
Le voici à présent immobile, face à une imposante bâtisse, celle la même qu'on estimait imprenable de par son appartenance au gouverneur de la région.
Mais rien n'était inaccessible à Néron, encore moins lorsqu'il était en présence de Discors et de son don de téléportation.
En posant simplement sa main sur son dos de manière doucereuse, il fut téléporter sans le moindre bruit dans une pièce aussi spacieuse qu'elle était sombre. Rapidement, le duo criminel s'était séparé pour laisser à Discors le soin de s'occuper de garder la porte pendant que Néron s'adonnait à quelques préparatifs en prévision de son entrevue en charmante compagnie.
Plusieurs seringues furent sortie de la poche de son imperméable.
Quelques minutes plus tard.

Brusquement une faible lumière, celle d'une bougie, extirpa la pièce de son intense obscurité et Néron se trouvait assis sur une chaise, juste à côté du lit d'Esfir. Il avait ôté son imperméable ainsi que ses lunettes de soleil car, l'heure n'était plus à la dissimulation de son identité.
Sans plus attendre, il engagea la conversation avec la jeune femme, à peine avait-elle ouvert les yeux dans un état léthargique.
Hébétement.

― Bonsoir, Esfir... sa voix était lente, impersonnelle. Sordide. Ses mots s'allongeaient, comme s'il manipulait le temps. J'imagine qu'à mon visage, tu m'as certainement reconnu. Si tant est que tu as vraiment reconnu cette chose qui m'accompagne la plupart du temps... Vois-tu, je ne me déplace que très rarement... Mais... Ta venue a quelque chose de... Symbolique.

Lentement, l'ombre au visage à demi éclairé par la flamme d'une bougie se consumant lentement vint se pencher dans la direction de son interlocutrice.
Il reprit.

― N'embrume pas ton esprit en obligeant ton corps à effectuer quelconque mouvement... Je t'ai injecté une drogue pour empêcher toute interaction physique entre nous, espérant que ça te rendrait plus... Docile. il se redressait finalement sur sa chaise, son regard ne se posait même pas sur la demoiselle alors qu'il récitait ses mots sans la moindre émotion. Lors de ton arrivée à Idye, j'avais pris la décision de te laisser en paix. Tu ne représentait pas le moindre danger. Mais... Les choses ont quelque peu changer.

Sinistre entretien.

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there was a crooked man, and he walked a crooked mile. ; Esfir., par Invité ► 18/6/2018, 20:43 ►
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there was a crooked man, and he walked a crooked mile. ; Esfir., par Invité ► 19/6/2018, 02:45 ►

He found a crooked sixpence upon a crooked stile.
He bought a crooked cat, which caught a crooked mouse,
And they all lived together in a little crooked house.


D'un regard apathique, il observait Esfir s'écraser au sol.
Glacial.
Observer sa victime à ses pieds, affichant une puissante résolution, n'offrait malheureusement pas la moindre allégresse au criminel.
Comme s'il n'était pas vraiment présent, lui non plus.
La réaction de la protectrice était somme toute plutôt cohérente : elle avait été droguée et bien plus encore. Il n'était d'ailleurs pas impossible de spéculer sur le fait qu'elle ait pu ingérer elle-même une substance tiers, de quoi amplifier les effets de ladite drogue lui ayant été injectée.
Un scénario qui se déroulait à merveille.
Comme toujours.
Pourtant, elle venait de confirmer les soupçons de Néron à l'instant même où elle avait prononcé le nom "Jorg".
Elle savait.
Elle se souvenait.
Elle rampait.

Toujours de son regard impassible, il suivait le cheminement de sa fuite en direction de la porte. S'il aurait été évident pour quiconque que cette initiative était vouée à l'échec, il reste tout aussi probable que cette dernière n'était dictée par rien d'autre qu'un instinct de survie féroce.
Pourtant, elle prenait la fuite.
Etait-il lui-même un fantôme de son passé ?
Machinalement et toujours sans une once d’expressivité, il ôtait ses gants écarlates pour les déposer dans la poche de son imperméable, soigneusement déposé sur le dossier de sa chaise.
Ne prêtant que très peu attention aux lamentations et supplices de la protectrice délirante et n'accordant qu'un regard détaché à sa nudité, il fit signe à son gardien.
Suffit.

― Discors... libère donc notre hôte de son humiliante situation.  

Sans plus attendre et d'un geste adroit, Esfir fut téléportée dans son lit, toujours dans le plus simple appareil.
Si par sadisme Discors aurait probablement laissé l'illusion à la protectrice qu'elle était capable de s'échapper, il n'en était rien pour Néron qui ne prenait pas le moindre plaisir à observer un autre être humain dans la tourmente.
Ni joie, ni pitié.
Il écrasait simplement tout espoir.

― Que tu doutes ou non de mon existence n'a malheureusement pas, ou peu, d'importance. Vois-tu... tu possèdes quelque chose qui pourrait me porter... préjudice. Des souvenirs, pour être tout à fait exact.

De sa poche il sortit un couteau papillon qu'il fit habilement passer entre ses doigts avant de le refermer dans un claquement sordide. Son regard était vide, pourtant, la menace était bien réelle.

― Concentre toi sur mes mots car la suite de notre discussion sera très importante, Esfir... Je n'aime pas faire usage d'une arme aussi barbare qu'un couteau. J'aime la symbolique en toute chose. Mais... J'ai besoin que tu prêtes attention.

Un soupire.
Il s'approchait d'elle, par sa lenteur caractéristique, jusqu'à se retrouver à une distance extrêmement réduite d'elle. Leurs souffles pouvaient presque se mélanger.

― En l'état, ta présence est... Une menace. C'est pourquoi j'ai décidé de te proposer deux choix. Le premier : quitte cette région. Renonce à ce rôle de protectrice et disparaît à tout jamais. Le second choix est le suivant : si tu souhaites rester ici, tu vas devoir consentir à travailler pour moi. il marquait une courte pose, retournant à sa position initiale avant de reprendre. Il n'existe pas de troisième option te permettant de continuer à vivre paisiblement.

Ultimatum.
Sommation.
Mot.

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there was a crooked man, and he walked a crooked mile. ; Esfir., par Invité ► 1/7/2018, 15:40 ►
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there was a crooked man, and he walked a crooked mile. ; Esfir., par Invité ► 19/7/2018, 12:59 ►

He found a crooked sixpence upon a crooked stile.
He bought a crooked cat, which caught a crooked mouse,
And they all lived together in a little crooked house.


Résistance.
Même drogué et mise aux pieds du mur, Esfir semblait tenir tête avec une certaine lucidité aux propos émis par l'invité surprise.
Peut-être était-ce là simplement son instinct, un moyen de défense qu'elle avait mis en place il y a déjà plusieurs années de cela ?
Dans tous les cas, son manque de coopération n'était pas pour ravir Néron qui, visiblement plus agacé, empoignait son couteau plus fermement.
S'il est vrai que l'idée de mettre fin à cette discussion rapidement en lui découpant une artère pour la laisser se vider de son sang lui avait traversé l'esprit, la mort d'Esfir n'était en soit pas une finalité et le priverait de nombreuses possibilités.
Cependant, l'évocation d'un éventuel combat contre son gardien était suffisant à le pousser dans une réflexion, à ce sujet. Il s'était renseigné sur l'équipe qu'ils formaient et, indéniablement, s'ils venaient à s'affronter il essuierait une cuisante défaite. De même pour Discors.

Tuer des êtres humains était une chose, maîtriser une dangereuse bête mystique en était une autre. Qui plus est, Discors était bien plus un meurtrier chaotique qu'un véritable combattant.
Vraisemblablement, il devait faire vite.
Une décision appuyée par ce qui semblait être l'intervention d'un garde qui venait frapper à la porte, inquiété par le bruit de sa chute, probablement.
Cependant, là où cette intervention relevait uniquement une réflexion chez Néron quant au mode opératoire à adopter dans cette situation, l'excitation était grandissante chez le gardien du parrain de la pègre.

― Vois-tu, Esfir, tu as probablement raison en ce qui concerne les capacités de nos "chiens". Cependant... Tu omets un détail important. Mon chien... Est présent, lui.

Sans plus attendre, il balança son couteau par-dessus son épaule pour qu'il soit réceptionné par Discors, un sourire maniaque aux lèvres.
Une téléportation plus tard.
Plus un bruit.
Seconde téléportation.
Discors réapparu dans la chambre, agrippant fermement ce qui semblait être le cadavre du garde ayant précédemment frappé à la porte.
Sa gorge avait été ouverte et si l'effusion de sang avait été suffisante pour teinter ses vêtements ainsi que ceux de son assassin de rouge, une main déposée sur sa bouche avait été suffisante pour étouffer les gargarisme de la malheureuse victime.
A l'aide de son pouvoir, il fit apparaître le cadavre du garde juste à côté de la protectrice.
Provocation ou menace ?

― Qu'est-ce que je devrais dire... WAF ? Hahahaha.
― Quelle faute de goût...

La main de Néron vint agripper fermement la cuisse d'Esfir.
La stimulation physique avait pour but de la rendre plus lucide et de fixer son attention sur lui.
Il ne fallait surtout pas que la petite fantaisie de Discors avec le cadavre du garde vienne perturber ses négociations avec la protectrice.
Il s'avançait à nouveau vers elle, la chevauchant presque.
Ses yeux brillaient d'un vert étincelant dans l'obscurité ambiante de la chambre.

― Je ne compte pas te tuer... Il est simplement... Important pour moi que tu coopères. J'ai l'intention de prouver à Caelum qu'il n'existe pas de héros et que l'existence des protecteurs est devenue obsolète. C'est pourquoi je te ferais ramper devant moi.

Il s'avançait, encore et toujours, jusqu'à ce que sa bouche vienne susurrer à l'oreille de la protectrice, toujours dans un ton on ne peut plus monotone et impersonnel.

― Et comme je sais que tu es du genre rebelle, j'ai souscris une assurance pour ce petit... Contrat. Tu t'en rendra compte bien vite.

Il ne perdait toutefois pas de vue que la disparition du garde soulèverait des questions et, de ce fait, que la durée de son entretien avec Esfir se voyait drastiquement réduit.
Sans oublier la menace que représentait le gardien de la protectrice.
Alors, faisons vite.

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