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« Il y a bien longtemps avant même que les gens n'habitent dans le ciel. Une guerre terrible éclata entre les hommes et une Déesse malfaisante. Après des combats sanglants, nos ancêtres aidés de Dieu scellèrent le pouvoir de cette Calamité. Puis quittèrent la terre souillée et stérile pour construire leur avenir dans le Ciel. »
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{ of green and growing things . noa
 :: Gear V1 ()
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of green and growing things . noa, par Invité ► 11/7/2018, 05:50 ►



moon & sun

lune et noa

You and I, oh, we're just pressing flowers
They are dying
But they're ours


Ses doigts pétrissent le rebord de son sac. Les deux chevaux semblent comprendre qu'ils s'approchent du village, car ils ont pris un élan nonchalant. L'humidité du matin s'est évaporée sur ses cils noirs, ou peut-être à force de les cligner d'anticipation. Les longues herbes ondoyantes ont transformé le paysage depuis bien longtemps et le vent chaud caresse ses cheveux dansants. Il s'efforce de réprimer le sourire qui lui chatouille les lèvres pour ne pas alerter son père. L'homme l'a laissé aux reines du convoi pendant qu'il s'occupe de sortir ses stocks à l'arrière. Le brouhaha de la place remplace peu à peu la musique des oiseaux. Le cœur de Lune bat un peu brusquement, il est essoufflé et alangui.

Ils prennent presque deux heures à monter leur étalage. Déjà des curieux se rassemblent autour du kiosque, attirés par les bouteilles miroitantes d'éclatantes couleurs, des promesses éphémères d'amour et de beauté. Le garçon garde le silence, ses longues jambes endolories elles aussi peintes de bleues et d'hématomes finissent de transporter les dernières caisses des potions miraculeuses. La chaleur créer des petites rivières dans son dos et il boit son content de soleil. Déjà, le chimiste sort ses sourires charmeurs de marchand et Lune n'a pas envie de rester pour le spectacle, surtout qu'il en est, pour la plupart du temps, le cobaye. Prétextant aller le faire le tour de la place pour attirer les clients, l'enfant saisit son sac et y dépose une petite fiole rosée avant de s'écourir en direction du ciel.

Ses vêtements sont poussiéreux et il est presque sûr qu'il a perdu cette odeur douce de pêche avec laquelle il lave ses cheveux, mais il est trop excité pour s'en soucier. Son élan le porte devant une petite shop fleurie, un tableau abondance de plantes vertes et luxuriantes, une avalanche de couleurs douces et au milieu de l'oasis, un beau garçon, blond, le sourire tendre. Lune s'arrête juste un peu à l'écart, pour reprendre son souffle. Les rayons donnent un aspect mielleux à ses boucles dorées, et le brun cligne des yeux, le cœur gonflé d'un amour pur et facile. Noa se dresse parmi ses petites créatures organiques, le visage tourné vers une petite femme qui est venue pour un bouquet d'hydrangées blanches. Lune s'approche lentement, le pas léger et l'âme en fleur.

Son ami finit avec la cliente et il se penche pour ramasser quelque chose. L'apprenti chimiste marche jusqu'à lui, le sourire fragile et les yeux brillants. Noa se relève et leurs regards se croisent. Sa bouche forme un o, mais déjà Lune s'est jeté dans ses bras, les deux tombants à la reverse. Un bruit de surprise sort de sa bouche, comme de la sienne et le brun se retrouve au dessus du blond, des larmes brillantes sur ses joues. « Noa », comme un soupir, comme une prière et il embrasse le fleuriste, les lèvres brulantes et les joues rosées. « Tu m'as tellement manqué. », un murmure.


(c) DΛNDELION
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of green and growing things . noa, par Invité ► 21/7/2018, 22:12 ►

ft. LUNE

Informations diverses.

OF GREEN AND GROWING THINGS



Cela fait plusieurs mois que je n’ai pas eu l’occasion de voir l’homme dont je suis amoureux.

Depuis plusieurs mois, je guette les coins de rue, chaque bruit, chaque ombre. Aujourd’hui n’échappe pas à la règle et j’observe, depuis la petite avancée en bois de mon magasin, chaque personne qui circule dans la rue. Assis dans ma chaise, je coupe des tiges de roses afin de les mettre en suite dans un sceau remplis d’eau.

Je me laisse bercer par les doux sons de passants, les odeurs de grillades provenant du marché et la légère brise qui caresse ma peau avec délicatesse. Pour une fois depuis quelque temps, ma jambe ne me fait pas trop souffrir et je peux apprécier cette journée à sa juste valeur. Mon accident remonte maintenant à au moins 5 mois et mon cerveau refuse toujours d’admettre que ma jambe n’est plus complète. Je ressens des douleurs régulièrement, comme si ma jambe était encore complète. Mon docteur appel ça le « syndrome des douleurs fantôme ».

Bref, pour la première fois depuis longtemps, je ne souffre pas et s’est donc avec le sourire que j’accueil une petite dame dans mon magasin. Elle doit être un peu plus petite que moi, son visage transpire la douceur et la tendresse. Lorsqu’elle s’adresse à moi, c’est avec une voix des plus apaisante. Je lui offre donc mon plus beau sourire et m’applique afin de lui offrir le meilleur service qu’elle puisse avoir.

Nous prenons un certain temps à parler de fleurs et de tous les bienfaits qu’elles peuvent apporter à notre corps et notre quotidien. La charmante dame finis par quitter mon magasin en me promenant de revenir rapidement. Je le gratifie d’un sourire chaleureux puis commence à repartir vers le fond du magasin afin de pouvoir poser la monnaie qu’elle venait de m’échanger contre un bouquet. J’allais poser les quelques bouts de metal dans la caisse, mais malheureusement l’un d’eux me glisse des doigts et je suis obligé de me pencher pour le ramasser. Depuis que je porte ma prothèse certaines choses du quotidien sont devenu de vrai calvaires pour moi. C’est donc, non sans difficulté, que je ramasse la pièce. Je me redresse afin de reprendre ma mission, mais à peine me suis, je remis sur mes deux jambes que je réalise que quelqu’un est de nouveau dans ma boutique … Cependant cette fois-ci, ce quelqu’un, ce n’est pas n’importe qui ..

Lune…

J’ai à peine le temps de reprendre ma respiration que nous nous retrouvons tous deux au sol. Le jeune homme vient de me sauter dans les bras et me trouvant peu assurer sur mes deux appuis nous nous sommes écrouler en arrière. Je ne prête, cependant, pas beaucoup attention a cette chute me concentrant beaucoup plus sur le visage aux traits fins de Lune, ses yeux pressants et ses joues rougissantes à chaque fois que nous nous retrouvons. Nous nous laissons si peu l’occasion de nous parler à cause de nos baisers… Je peine à réaliser qu’il est ici, avec moi, dans mon magasin.

Je me sens comme en plein rêve et pour rien au monde, je ne voudrais pas me réveiller… Si c’est un rêve alors je souhaite dormir jusqu’à la fin des temps pour pouvoir caresser ne serait-ce qu’une seconde de plus la douceur de ses lèvres. Des mois durants il a voyager avec son père afin de vendre des produits en tous genre, des mois durant je me suis languis de son retour et, aujourd’hui, je peux enfin savourer sa présence.

Je passe mes doigts rentament dans ses cheveux, je caresse du bout du nez la peau de sa joue avant d’un déposer tout un collier de baiser. Tout de lui m’a manqué…

- Oh, Lune, si tu savais comme tu m’as manqué … Dis-moi que tu restes avec moi cette fois-ci, dis moi que tu ne repars plus et que je n’aurais plus à t’attendre encore et encore … Ou alors partons tous les deux … Mais ne me laisse plus…

Je descends l’une de mes mains dans son dos afin de le serrer dans mes bras et inhaler encore une fois son odeur. Au bout d’une bonne dizaine de minutes à me ressourcer dans ses bras je finis par m’écarter un peu puis lui balance tout une avalanche de questions

- Quand est-ce que tu es arrivé en ville ? Alors ce voyage ? Tout s’est bien passer ? Vous avez fait de bonnes ventes ? Tu as mangé ? Tu as faim ? Tu veux qu’on aille dans l’appartement pour que je te cuisine quelque chose ?

Je dépose un baiser rapide sur ses lèvres puis attends sagement qu’il commence à répondre à chacune de mes questions.

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