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« Il y a bien longtemps avant même que les gens n'habitent dans le ciel. Une guerre terrible éclata entre les hommes et une Déesse malfaisante. Après des combats sanglants, nos ancêtres aidés de Dieu scellèrent le pouvoir de cette Calamité. Puis quittèrent la terre souillée et stérile pour construire leur avenir dans le Ciel. »
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{ Because birds even fly over the ocean ••• Ft. Hannes
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Because birds even fly over the ocean ••• Ft. Hannes, par Invité ► 18/3/2018, 13:26 ►
And I always Look up to the sky Pray before the dawn' Cause they fly always Sometimes they arrive Sometimes they are gone They fly on
••• Because birds even fly over the ocean
Azalys ft. Hannes
MUSIQUE.

Grève. Berge tranquille, familière.
L’Enfant s’immobilise près de la reine bleue, enlace ses doigts sur les reines.  
Elle est là, cette cascade qu’on lui avais contée. Artificielle et belle comme un œil ouvert au milieu de la plaine.

Des longs cils bleus qui s’étendent jusqu’à la Terre, chutent – demoiselle vertigineuse – dans le creux des paupières, des joues ; immenses, à côté de la centrale hydroélectrique et des oiseaux, un peu semblables aux goélands. Espèces qu’Azalys regarde les yeux mi-clos mais le cœur grand ouvert, attentif à tout. Attentif au tout. Il aurait bien aimé connaître le nom des oiseaux, savait tout au plus en distinguer les signes – la couleur des ailes, les houppettes ou les cringes sur la tête –, mais jamais les coller sur un ouvrage de géologie. Il n’était pas un biologiste. Juste ce gamin un peu intrigué par la vie, après tout.

La vie, et toutes ses formes – il se sent minuscule, l’Enfant, quand il songe qu’il existe sans doute plus d’espèces sur cette Ile que d’êtres humains. Sans parler de celles qui peuplent la terre. Ou des milliers d’étoiles dans l’esprit des hommes.

Comme cette minuscule étincelle d’imagination, ce fantasme absurde d’une nuit éclairée qu’il avait chéri pendant ses années à l’orphelinat, et qui avait formé le corps de Dahlia le jour où sa jeune compagne s’était éveillée à lui.

Alors Azalys est là, assis sur sa monture – une jeune alezane dénuée de fourbe, mais aux yeux clairs comme le lac d’Idye –, talons défaussés des étriers, mains tremblantes d’une excitation tranquille, tout en regard vert et en songes d’ailleurs. Il observe la cascade, observe le monde à travers elle, laisse son regard chuter dans les nuages clairs et les pierres des maisons – des édifices légers au profil de ballerines, avec leurs nuances de miel et de flavescent un peu doré au soleil. « Je devrais pas flâner », que l’Enfant se murmure, mais déjà ses iris se font frivoles et il descend de son cheval pour se pencher vers les lys qui dansent la grève, ces fleurs de l’autre monde ou peut-être du sien – il ne sait plus exactement.

« Au pire, si je rentre avant ce soir, tout ira bien. »
Azalys était parti de la caserne, tôt à l’aube, pour délivrer un message à un ancien général de Majoris. Sous les ordres un peu fugaces d’une jeune supérieure dont il ne souviendra pas du nom, mais plutôt des iris clairs-de-lune et de ce petit sourire un peu tordu qui avait rehaussé ses tâches de rousseurs.

Debout devant la cascade, l’Enfant baisse la main, cueille l’une de ces fleurs précieuses. La porte un instant jusqu’à ses lèvres pour la humer (ses cils se dénouent lentement sur ses joues), puis ouvre la sacoche qu’il porte accrochée à sa taille pour la glisser aux côtés de Dahlia. Interrompt son geste, lorsqu’il aperçoit l’éclat de son regard triangulaire et le sommeil débordant dans ses yeux.

— Oh, t’es réveillée ?
— Mouii !

La jeune gardienne se déplie, révèle au soleil ses ailes de coccinelle et son humeur pimprenelle, secouant les rémiges un peu translucides pour se poser sur la paume d’Azalys. L’Enfant sourit. Retient un rire. Comme il aime la voir, cette petite caboche de sourires et de paresse, qui déjà effleure le haut de son crâne pour replacer ses franges claires, un peu embrouillées par le sommeil.

Il pose un instant son pouce sur la tête de sa compagne en un geste réconfortant, sort déjà de sa sacoche le parchemin au-dessus duquel elle s’était endormie. Ajoute, d’une voix moderato teintée par le miel et les senteurs de l’Alizée naissant :

— Faut que j’aille donner ce message, ‘Lya. Tu préfères voler un peu, ou rester dormir dans mon sac ?
— Je vais aller voir près de la cascade… Ça a l’air beau… T’as vu un peu la couleur de ces fleurs, on en voit rarement à Majoris ! C’est rare un rouge aussi vif !
— On appelle ça du carmin, tu sais. Reviens près de la cascade dans deux heures, d’accord ?

Dahlia sourit sans répondre, secoue ses ailes filées de poussière et de formol. Puis, sous le regard plein de blondeurs filés et de battement de cœur du jeune homme, elle s’envole.

Azalys, lui, avait immobilisé ses doigts sur le harnais de l’alezane, et s’était retourné vers le village.
Cœur battant de la promesse d’une mission accomplie.


Xxx xxx xxX


Dahlia vole.
Dahlia aime l’odeur du soleil sur ses ailes. Aime l’odeur du soleil aussi, tout court.
Dahlia regarde les myosotis rouges et les hellébores bleues fleurir au soleil. Elle voit leur ombre pulser sous le poids du jour. Se repaitre de la pluie et du vent. Danser au grès des errances et des murmures, de la chlorophylle effacée. Un cycle végétal chaque seconde plus complet, jusqu’à la nuit.
Dahlia se sent bien. Elle n’a pas envie de dormir, pour une fois.
Dahlia se pose dans les fleurs, se redresse pour voler à nouveau, se cache dans les feuilles d’un arbre. Verte et pâle, dans une nature qu’elle utilise comme un cocon. Comme du coton.
Dahlia aime cette vie-là. Elle est simple.
Dahlia aime cette journée, tout du moins.
Elle se sent capable de comprendre le monde.
Dahlia ne se demande plus comment tourne le monde, aujourd’hui. Quelle importance, puisqu’elle tourne avec lui. Au même rythme. Avec la même beauté. Comme une confidence de la vie, ou un grand secret qui résonne entre les pierres et les iris ouverts.
Dahlia paresse un moment dans les herbes et les lys au bord du lac. La lumière forme un prisme sur les écailles de ses mains et la fine membrane sur son crâne.
Puis Dahlia se redresse. Elle a faim. Son estomac imite les claquements d’une cymbale.
Alors Dahlia recommence à voler. À battre avec le cœur des fleurs et celui des ombres.
Dahlia cherche une odeur. Elle la trouve bientôt, entre l’effluve salée de l’eau et le grondement du gravier retourné. Quelque chose entre la viennoiserie dorée et le caramel mou.
Alors Dahlia suit l’odeur.
Prête à amadouer l’homme, l’animal, l’herbe, la fleur, la nourriture… qui dégage une senteur aussi sucrée.
Rp #1 Codage par Azalys @'Hannes'


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Because birds even fly over the ocean ••• Ft. Hannes, par Invité ► 20/3/2018, 16:39 ►
Hannes & Azalys
Fairies don't fly very high ~♪
Rêve. Ils sont trop loin, bien trop loin pour pouvoir espérer les effleurer du doigt. Ils prennent la forme d'une poussière, s'envolant au gré du zéphyr, finissant par se perdre de vue. C'est ainsi, et il n'y a rien que nous ne puissons y faire.. Comment, est-ce un début trop pessimiste pour commencer ce voyage ?

Les rêves, comme dit, sont difficiles à atteindre, mais ce n'est non pas sans efforts et matériaux que l'on peux les réaliser. Créer un Cirque ambulant, ne se fait pas seuls, et encore moins sans rien. C'est la raison même pourquoi tu es parti, Hannes. Loin de cette cité aux yeux gelés. Loin de tout, et sans une seule indication sur la prochaine marche à suivre.

"♠️ Alors du coup. Je suis parti, non sans me plaindre que marcher, c'était fatiguant quand même ! ♣️"

Ta première destination est la Cascade Nommo. De ces lieux, s'écoulent l'eau la plus fraîche et la plus pure au monde, dépourvu du sucre qui assoiffe les gorges comme celle de la ville de Bara.
Mais ce n'est pas l'eau qui t'intéresse. Si tu veux boire, il y a des bouteilles d'eau un peu partout. Non, ce qui t'intéresse, ce sont ces magnifiques artefacts millénaires présents ici et là, et une créature mythologique, nommée "Pixie".

D'aprés d'anciens ouvrages de l'autre Monde, les "Pixies" sont des créatures de petites tailles, aussi appelées "Fées". Elles seraient généralement nus, appréciant les danses et le combat, mais surtout, surtout, serait en possesion d'une grande beauté.

Sachant que la populace aime tout ce qui est beau, tels les charognards lorgnant sur un cadavre, une telle créature serait parfaite pour tes futurs projets ! Mais comment en trouver une ? Si c'était si courant que ça, on en aurait vu sur les journaux, les affiches, les cartes publicitaires des maisons closes !
Mais non. Rien du tout. Tu te dis simplement qu'elles devaient aimer les fleurs et les lieux calmes et tranquilles, alors forcément, la Cascade semblait un bon lieu pour les trouver.

Ton piège, pour les attirer, était des plus primitifs. On mange pour vivre, on vie pour manger, alors utilisions la nourriture. Du sucre, en l'occurance du miel, que tu as acheté en chemin. Un petit pot de miel dont tu en étalas sur le tronc d'un arbre solitaire, entourée d'une multitude de fleurs !
Si ces créatures ne sont pas charmés, tu ne sais pas ce que tu pourrais faire de plus. Te mettre nu, leurs faire un tour de magie ?!

"La mort n'est pas une amie, mais j'espère qu'à la fin, elle me fera danser et tourner, me fera chavirer dans ses bras ♪ Qu'elle m'embrassera, me suppliera d'accepter ses ébats ♪♫"

Il manquerait plus qu'il y ai quelqu'un dans les parrages, ça pourrait être drôle.

xXxXxXx

Il me fatigue.
Je l'apprécie, mais quand même. Pourquoi dois-je le suivre dans toutes ses bêtises ?
Il ne m'écoute même plus.
Il faudrait que je regarde les conditions pour pouvoir changer de Possesseur. Ça devrait être possible.

Remarque, si je fais ça, il risque de ne jamais s'en sortir..
 





(c) AMIANTE
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Because birds even fly over the ocean ••• Ft. Hannes, par Invité ► 21/3/2018, 10:00 ►
And I always Look up to the sky Pray before the dawn' Cause they fly always Sometimes they arrive Sometimes they are gone They fly on
••• Because birds even fly over the ocean
Azalys ft. Hannes
MUSIQUE.

Alors, pendant que son humain s’absente pour délivrer son message, la douce créature vole dans l’odeur chaleureuse de l’hiver frais, blanchâtre.
Aujourd’hui, le ciel est si pâle que la voie lactée se dessine sous les nuages. Des points fragiles et blancs accrochés au soleil, aux petits fragments d’astres dans le regard de la jeune Dahlia. Un poétique de crayeux dans le macrocosme, pour les miséreux, que la petite chose observe pendant qu’elle suit discrètement l’odeur – celle qu’elle avait identifié comme du miel.

Eh ! Azalys a dit qu’elle devait revenir dans deux heures. Pas qu’elle devait revenir le ventre vide.
En l’occurrence, elle reviendra le ventre rond comme une colline – ou le sein d’une femme enceinte –, et elle retournera sommeiller dans la sacoche où l’Enfant lui avait installé un lit avec les plumes d’une oie.

Mais la petite créature est distraite, elle songe à l’hiver ; rêve sans savoir de récits qu’elle n’avait pas lu et de récits légèrement preux. « Icebergs, icebergs, cathédrales sans religion de l'hiver éternel. »
La rime poétique tournoie dans sa tête, valse, s’enfuit – sonnet étouffé d’un poète oublié.
Elle ne se souvient pas du nom, se rappelle le rythme de la phrase pendant qu’elle vole — ici l’hiver avait toujours été doux, pendant le Flocon.
Pas comme à Falias, dont elle croit se souvenir sans vraiment savoir pourquoi. (Du givre dans ses yeux. L’image des plaines battues, des étoiles carottées, des montagnes saisies à la gorge, des versants couverts et des arbres vaillants.)
Dahlia avait toujours préféré passer l’hiver à Idye ou à Majoris. Azalys l’emmenait parfois à l’orphelinat, lui racontait des aventures fantasmes dans le coin de la cheminée. Lui comme elles, ils aimaient la cadence du feu, convivialité un peu mécanique malgré le froid absent, comme pour coller à la grande bouche des légendes contées pendant l’enfance.
À la grande bouche des fleurs. Grande bouche de cognac.
Est-ce qu’elle aime le cognac, Dahlia ? Elle croit que oui. Sans pouvoir affirmer de quelle manière la pensée fait sens en elle.

Sous les nues, Dahlia vole encore quelques instants, avant d’enfin apercevoir le tronc couvert de miel. Une fruition inégale, mais dont l’odeur sucrée rappelle la joue d’une baleine en sucre.
C’est bizarre, se murmure-t-elle doucement, sa petite crête verte balayée par le mistral. Mais c’est un bizarre qui me plait.
Alors la jeune fée se pose sur l’écorce, agrippe ses petites griffes à la grume de l’arbre, tend la tête pour croquer le miel et lécher le tronc. Un met légèrement sucré à l’odeur de bruine, d’un brin de rosée matinale qui s’était attardé dans le bois.
Sa gorge s’ouvre, accueille le liquide acacia, et elle reste là collé quelques minutes, inconsciente du monde, inconsistante – sa peau se pare d’émeraudes dans le soleil tranquille de l’après-midi.
Elle est tranquille elle aussi. Calme, comme un torrent au repos. Quiétude éparse de celle qui ignore avoir quelque chose à craindre de l’homme – ou l’a oublié, tout du moins.

Elle reste ainsi, jusqu’à ce qu’un son se déplie jusqu’à ses oreilles — origami du monde, soupir léger sous la forme d’un timbre un peu grave et d’une voix joviale, presque duale.
Un homme parle. Un homme chante, tout du moins.
Une mélodie un peu étrange, rouillée, encrassée – magnifiente, sous ses airs de condor incapable de voler.

— La mort n'est pas une amie, mais j'espère qu'à la fin, elle me fera danser et tourner, me fera chavirer dans ses bras. Qu'elle m'embrassera, me suppliera d'accepter ses ébats.

Alors Dahlia fait sa curieuse, se détourne du miel pour regarder l’enfant debout à quelques pas d’elle. Un visage jeune, peut-être de l’âge d’Azalys, lissé par des mèches siennes et brouillonnes, par une idée d’enfance dans les traits, par un diocèse d’hiver dans le regard. Bleu ou brun, elle ne saurait pas dire, tant les émotions s’y confondent. Débordent sur les cils ou sur les joues.
Dahlia reste accrochée au tronc. Elle n’aime pas parler aux étrangers. Il n’y a que la voix d’Azalys qu’elle aime, et sa propre voix quand elle répond aux paroles d’Azalys.
Mais il l’intrigue, cet inconnu, avec ses sourires et ses musiques brisées.

Alors elle laisse frémir ses ailes, ouvre sa bouche en ce qui ressemble un peu à un sourire, et vole l’ombre d’un acacia fruitier pour tracer quelques lettres dans les airs. Un message. —l’Enfant ne lui en voudra pas d’utiliser son pouvoir pour ça, il ne lui en a jamais voulu.

TU CHANTES QUOI ?

Elle laisse le message s’écrire un instant – le temps que l’inconnu la remarque –, puis déjà la brise balaie les lettres et elle en note de nouvelles, belles de cendre et pleines de sens :

QUI ES-TU ?
(Elle monopolise l’ombre d’un deuxième acacia, hésite un instant.) JE PEUX CHANTER AUSSI MAIS MOINS BIEN QUE TOI.

Et la jeune créature attend ses réponses, constellations dans le regard et cœur vibrant d’impatience. Peut-être pourrais-je chanter à mon tour, se murmure-t-elle-même si elle déteste parler aux inconnus—puisqu’après tout, elle partage avec Azalys cette même manière de vivre.

Pour le danger, le risque inconscient.
Pour l’exploration. Pour le rire.
Pour exister.

Et quoi de mieux pour exister que d’envahir l’inconnu ?

Rp #2 Codage par Azalys @'Hannes'


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