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« Il y a bien longtemps avant même que les gens n'habitent dans le ciel. Une guerre terrible éclata entre les hommes et une Déesse malfaisante. Après des combats sanglants, nos ancêtres aidés de Dieu scellèrent le pouvoir de cette Calamité. Puis quittèrent la terre souillée et stérile pour construire leur avenir dans le Ciel. »
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{ leviathan;null - Lyrith
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leviathan;null - Lyrith , par Invité ► 24/4/2018, 12:19 ►



Lyrith
Nom : Uriel
Prénom : Lyrith
Âge : 30 ans
Date de naissance : 22/11
Orientation : Hétérosexuelle
Domaine : Tactique, Militaire
Région : Majoris
Métier : Lieutenante

caractère

Quelques syllabes déchirées dictées par ses lèvres, des ordres sans âmes scandés dans les tympans.
Le regard désenchanté, rivé dans les lendemains inanes, l’esprit occupé à regretter le passé comme maudire le présent. Il ne reste que la carrure pour fausser les apparences, un même visage vissé vers le haut, des pas adroits mélangés aux gestes lestes de son corps.
Elle demeure, telle une icône figée dans l’espace, le temps des promesses consumé à l’image de son feu intérieur. Tel un brasier qui s’immola de ses propres flammes. Et des cendres encore tièdes virevoltant au creux des cieux, résident des souvenirs amers, une mélancolie placide et des espoirs réprouvés.

((Plongée dans le vide en quête de la lumière elle perdit son éclat.))

Elle vit comme le reliquat de son passé, l’orgueil et les colères furibondes se sont terrés en son for intérieur laissant place à de veules courroux. Les échos de son nom dénotent de l’aura de ses heures de gloire, de ceux qui connaissent ses exploits, elle porte à son buste l’insigne gratifiant de ses responsabilités.
Car Lyrith n’oublie jamais son rôle et ses devoirs. Dévouée aveuglément à une morale certaine, à des questions qu’elle n’interroge plus. Elle est ce pantin qui veut tirer les ficelles, un pion qui se veut reine.

((Ersatz d’une justice imparfaite))

Mais dans la fatalité elle en sait le dessein de ses efforts vains.
Elle voudrait porter le poids du monde ; pour mieux le secouer,
expier ses erreurs ; pour absoudre les vanités,
sauver toutes les âmes ; même des plus vilains.
Le doute comme la bête carnassière de ses entrailles savoure ses hésitations, les palpitations, les sueurs en son sein.
N’utilise que son cerveau pour penser, car dans son cœur elle a scellé ce monstre
Et ses battements réguliers l’effraient, comme des démons qui voudraient la hanter, des émotions qui ne rêvent que de hurler, des voix qui lui susurrent des péchés.
Du haut de son trône illusoire, dégaine la lame ((au prix des larmes)),
défoule sa hargne derrière chaque ombre, des ennemis disparates, des plus humains à l’envahisseur difforme. Tant qu’ils se lèvent contre l’état, elle les pourchassera.

Elle entend les vociférations lointaines des campagnes, le croassement des charognards au-dessus de la couronne, les chuchotements insidieux qui bercent la cité d’un poison létal.
Elle voit l’aveulissement et les vices se répandre dans les artères de l’état, le stupre incoercible contagionner le sang de ses terres.
Elle respire les effluves fétides, comme des relents splanchniques de mornes attractions qui couvrent les jours futurs.

Elle reste, la stoïque soldate, l’égérie des forces armées. Un modèle pour une nation unifiée, une inspiration à ceux qui n’ont pas encore les rêves brisés.
Le talent inné, les idées bien forgées, elle dirige d’une poigne de fer les sous-fifres. Fais tomber son souffle incendiaire sur les fangeux. Donne son entièreté pour des idéaux.
Elle est cette unité draconienne, la caricature parfaite.
Comme une propagande superficielle, comme celle qui a bien mieux assimilé les chaines et le collier.
On lui attribue des succès; parfois irréel.
On lui soustrait des aberrances; dont elle a fauté.
Mais elle ne dit mot, elle doit rester fière et accepter, pour ne pas entacher la réputation.
Alors elle erre sur ce doux linceul de mensonges, elle juge cette époque de sa moue impavide.

Et les battements résonnent, chaque minute, intensément, car la bête veut surgir, bondir , dilacérer chaque organe, comme un chien qui se retournerait contre son maitre. Comme une âme, qui cherche une raison de se battre.
histoire


« Oui, père » Voix fluette, sans intonation particulière, un acquiescement banal.
Elle ne posait jamais de questions ; qui oserait remettre en cause les ordres familiaux ?
Gravitant entre règles et tradition, l’enfance ne semble qu’un souvenir fade, un manque qu’elle ne déplore pas.

Elle sera celle qui gonflera les rangs de la prestigieuse armée, à défaut de ne pas posséder un garçon à y envoyer, disait-on.
Elle obéira et se tiendra droite, se mariera une unique fois et priera en ployant les genoux devant Niantu quand il le faudra.
« Elle est une gentille fille, à n’en pas douter. Elle doit combattre les méchants, évidemment. »

Son esprit se peuplait de rêves préfabriqués et les yeux remplis d’étoiles artificielles lorgnaient vers un avenir dicté. Il lui suffisait de suivre les traces, de ne jamais s’écarter du chemin.
La douleur et le harassement ne formaient qu’un rite de passage sur cette longue route.
À travers la discipline et l’assiduité, elle se forgea ce caractère que l’on connait. Et de multiples savoirs inculqués, elle apprenait à se mouvoir dans cette société.

À l’âge de manier le fleuret, Lyrith n’est qu’un nom parmi d’autres, une silhouette dans la masse incertaine, une recrue de plus dans les rangs. Happée dans la spirale d’un monotone quotidien.
Les jours avancent, rythmés par le beuglement des gardes à vous et des corvées disgracieuses qu’elle s’attelait à faire sans regimber le moins du monde.
Peu à peu, les marges qui séparaient les échelons devinrent de simples marches à franchir pour la jeune femme. Car année après année, sa ferveur au même titre que ses valeurs lui valut une ascension rapide auprès du corps armé.
Et dans le creux du sillage d’un avenir prédestiné il lui suffisait de croire en son propre artifice pour continuer à avancer. De prendre son manque de libre arbitre comme une liberté, de voir son reflet illusoire comme une vérité, d’adopter les principes et morales chimériques comme sa volonté personnelle. Et tel un oiseau en cage auquel l’on aurait dit que le monde se limitait à son habitat. Lyrith enferma ses doutes pour se réfugier contre les ordres qu’elle comprenait, ne jamais s’écarter de sa prison dorée, car l’extérieur ne ferait que la dérouter.

Pourtant subsistait une voix au-dessus de ses oreilles, un écho lointain d’un visage maintenant oublié.
La présence rassérénante d’un être loin des relations factices. (Ce qu’elle n’a jamais pu être)
Il était celui qui tempérait ses ires, dénouait les affres, l’unique fenêtre sur un monde perdu.
Il narrait des histoires sans aucun but, redonnait couleur aux choses sans nature, comblait cette créature frelatée de promesses pleines d’expectations. Et de sa main tendue vers de nouveaux horizons, il offrait l’étendue d’une aurore en pleine floraison.
Année après année, il revenait de ses voyages avec les paroles remplis de découvertes, il ne cessait de parler de ces terres abyssales, adiré, abscons, aussi sibyllin que ses dires. Qu’un jour tout le paradigme s’effondrerait, que dans un futur tout sera redistribué.
Il racontait les péripéties, les mésaventures, il expliquait pourquoi ses cicatrices se sont que anecdotiques.
Elle l’écoutait, d’une oreille attentive, d’un cœur encore battant.
Il aimant tant le monde d’en dessous.

Si profondément qu’un jour il n’en remonta pas.
La branche d’une idylle prématurément sciée, des bourgeons d’espoirs mort-nés et la même gerbe de fleurs qui fanent sur cette tombe chaque été. Et dans l’écot de cet entichement, l’on a sculpté un cercueil à jamais vide, comme pour combler la vacuité elle y délaissa sa sentimentalité. Un deuil enterré vivant.
Une imprécation lancée par le malin lui-même, une expiation pour ne jamais avoir réellement prié avec dilection, d’avoir gouté un fruit interdit si succinctement. Car maintenant Lyirth réside comme un symbole qu’elle n’aurait jamais voulu paraitre ; jeune capitaine tout juste promue, exemple de droiture et d’impartialité, celle qui a perdue amour dans les griffes des monstres, archétype de l’héroïne accablée.

Inhale l’acrimonie pour exhaler la véhémence, assomme cette calamité à travers la vindicte.
Elle offre les fragments restants des son âme aux bras d’une justice invisible. Dédie sa carcasse aux ordres pour égarer son affliction. Ferme les yeux subitement pour sombrer dans la léthargie.
Et elle fait abattre de mouvements raides le jugement qu’on lui demande. ((Aveuglément))
Poursuit encore et encore les dogmes insufflés des géniteurs.
(( Ne plus y penser ))
Repousse vaillamment les créatures qui en veulent aux terres, pourchasse sans fatigue ceux qui transgressent les lois.
(( Animal dressé ))
On l’adule, l’admire, la révère pour sa dévotion. L’envie, l’estime, l’obéit pour sa hardiesse.
On la déteste, l’abhorre, la maudit de toute son existence. La raille, la dédaigne, la refuse pour ce qu’elle est.
Mais elle ne flanche plus, démène et dirige des troupes, impose sans arrêt sa rigueur en vérité pour donner un semblant de sens à ses actions.  
Les excès de zèle lui sont pardonnés, comme des dommages collatéraux sans intérêt.  
Comme une friandise tendue par son maitre, le pouvoir d’agir sans remontrances.
Une quête sans but, une course démesurée qui ne compte plus se stopper.
Jusqu’à épuisement, que tout son épiderme hurle à la mort, que son souffle halète devant le manque d’oxygène.
Jusqu’à ce que les tombeaux soient inscrits d’une épitaphe gravée « Tombé dans l'exercice de ses fonctions ».
Jusqu’à que ces bribes de conscience s’affleurent, que sa conduite devienne remords, que le poids de ces noms oubliés deviennent insupportable. Qu’elle seule porte le fardeau de sa négligence, d’avoir envoyé sous ses ordres déments des âmes dans un dernier voyage.
Son nom est tacheté de mensonges, mais il n’y a plus de Lyrith (il n’y a jamais eu), ne reste que l’image dont elle est modelée, elle n'est que que le monde veut voir. L’imago parfaite d’une justice désincarnée.

Maintenant, assise à son poste, lieutenante accomplie, elle ne rêve ni de pouvoir ni de mérite.
Elle attend patiemment que cette chose en soi sorte de sa torpeur, partagée entre ses idéaux désuets et ses vœux inavoués. Elle traque cette volonté volée, son propre soi qui n’a pu exister. Briser ses chaines de servitudes,laver ses pêchés de son hérésie.
Elle garde cette envie de protéger les êtres, de punir les méfaits comme les monstres. De soigner ce monde malade. De cautériser ces plaies qui la harcèlent.
anecdotes

Ⅰ Fille unique d’une famille honorable et riche, elle n’est devenue que le fruit logique de ses efforts. Mais elle ne tient plus à communiquer avec eux, du moins, elle refuse de les voir de sa propre volonté.
Ⅱ N’apprécie guère les explorateurs, de gens trop candides et aveuglés par leur propre fantaisie. À ignorer le danger qui guette en bas.
(( Ils portent le gout âpre de l’anamnèse))
Ⅲ Déteste tout au plus  les mages, ils ont blasphémé le sens de la vie, ils ont raccourci ce qu’ils doivent chérir pour des inepties. Les gardiens ne sont pour elle que des objets, serviteurs au maximum. Ils sont tout autant un sacrilège à la vie elle-même comme un danger pour le monde. 
Ⅳ  Bien qu’elle soit une excellente bretteuse, elle est largement surpassée par une grande partie de l’élite militaire ou autre combattants aguerri. Elle tire son épingle du jeu de par son talent tactique et son sens d’initiative.
Ⅴ Voue une grande importance aux politesses et aux bienséances, en plus d’être un marqueur social ils permettent d’instaurer une hiérarchie marquée qu’elle tient à respecter. De ce fait il n’est pas rare de l’entendre vouvoyer un individu.
Ⅵ Ne jure que par la proactivité, ceux qui procrastinent dans ses rangs ne sont généralement pas destinés à perdurer. Être attentif et opérant est la clé pour qu’une société puisse évoluer.
Ⅶ Si elle reste très critique et rude envers ses troupes ou unités, Lyrith se tient comme une lieutenante plutôt à l’écoute de chacun, prête à soulager quelques tracas et doutes. Toucher à un membre sous ses ordres, c’est toucher un bataillon entier.
Ⅷ Ne porte pas les animaux dans son coeur, elle les trouve juste bons à amuser les enfants. Sans doute une conséquence de ses nombreuses allergies.
Ⅸ Bien qu’elle attire souvent la curiosité et les regards, elle tient à rester assez discrète lors de ses sorties purement civiles, accoutrements anodins, lunette, seule son inséparable arme blanche la trahie.
Ⅹ Elle a abandonné les échecs et tout autre jeu de stratégie depuis de belles lurettes. Trop enfantin de se rabaisser à ce genre de plaisir selon elle. ( Déteste perdre )
Ⅺ Assez chauvine et traditionaliste, elle n’apprécie guère le progressisme que peut prendre Caelum ces derniers temps. Dans les débats elle sera la dernière à lever la voix, préférant écouter ce que chaque personne a à dire avant de parler.
Ⅻ Les règles sont les règles. Inflexibles.









derrière l'écran
Hop Hop ! J'ai jamais de pseudo fixe, mais les gens m'appellent Ekymoze, Eky ou n'importe quel diminutif avec E.   J'ai (((presque))) 20 ans, j'ai autant de confiance en moi qu'un mollusque en fin de vie et je suis encore un étudiant en langue japonaise/philo.
D'habitude je mets un certain temps avant de me lancer sur un forum rp mais en me perdant de partenaire en partenaire j'ai atterri ici et vous m'avez directement tapé dans l’œil, donc heu je vous aime déjà, merci d’exister!.!.!.! J'oserais passer sur le Discord à l'occasion !.!.!.!

Et pour les cookies, je préfère juste le salé quoi...voila....(((j'aime pas trop trop )))



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leviathan;null - Lyrith , par Invité ► 24/4/2018, 16:47 ►
Coucou & bienvenue ! 8D
Si jamais tu as des questions, ne pas hésiter ahaa.
Je me permets de déplacer ta fiche dans la bonne section.

Du love !
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leviathan;null - Lyrith , par Invité ► 27/4/2018, 05:53 ►
Il faudrait peut-être que je songe parfois à souhaiter la bienvenue aux nouvelles personnalités atterrissant à Caelum (cependant, le retard est tel que je me sens un peu à la ramasse et que je n’ose poster partout) ~ Sur ce, bienvenue sur nos terres, lieutenante, et bonne chance pour la rédaction de votre fiche ! (a)

Il nous faudra négocier un petit lien lorsque le tout sera validé : en tant qu’ancien membre de l’armée, je pense que nous arriverons à trouver quelque chose... de croustillant ~ **wink wink**
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leviathan;null - Lyrith , par Invité ► 21/5/2018, 10:39 ►
Salut à tous c'est la fiche pas du tout en retard !!!

Bon, en vrai je pouvais poster plus tôt, 'fin j'en avais envie, mais malheureusement je savais que n'allais pas être actif à cause des révisions/exams donc j'ai préféré attendre pour être sûr d'avoir mon temps libre maintenant
( ce qui excuse en rien de ne pas avoir prévenu avant hum hum ).
Donc heu voilà j'ai terminé ma fiche, jspr qu'elle reste agréable à lire et faut pas hésiter à me dire si des trucs font défaut.

Merci pour l’accueil, jvous tape la bise.

@Galahad Aucun problème pour négocier un truc ;)))) il y a grave matière à faire avec ton personnage olala.
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leviathan;null - Lyrith , par Invité ► 21/5/2018, 20:10 ►
bienvenue ô jeune aventurier(e) !

Hola camarade ! Aucun souci pour le temps pris, tu es là c'est le principal ! Sinon rien à dire sur ton personnage, c'est parfait. Je me contente de préciser que les explorations ne sont jamais allés plus loin que la forêt émeraude au pied de l'île de Caelum. J'ai vu que tu avais abordé la question donc je me permets ahaa. Tu es validée ! Tu peux dès à présent recenser tes avatars (www), créer ta fiche de lien (www), et rechercher un Rp (www) !

Que l'aventure soit avec toi !



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