Jovial — Roi des blagues nulles — Plutôt gamin avec les autres — Sérieux dans son travail — Souriant — A du mal à faire pleinement confiance aux autres — Perd facilement la notion du temps quand il est plongé dans ses pensées — Pour lui les plantes > les humains (parce qu’elles peuvent pas vous blesser) — Botaniste aguerri — Prudent, surtout face aux choses nouvelles — S’il y a du monde il préfère se faire discret — Parle de cuisine quand il est mal à l’aise — Optimiste — Aimerait se faire remarquer pour pouvoir descendre sur Terre — A des notions de pharmacologie mais préfère vendre des plantes qu’il trouve pour se faire de l’argent — Peut paraître distant ou froid aux premiers abords mais c’est juste que lui et la sociabilisation ça fait 3

Peregrin. Son prénom n’est pas courant et pourtant il dira rapidement quelque chose aux lecteurs avisés et fans de l’ancien monde. Ses parents étaient de ceux-là, ils étaient totalement obsédés par Le Seigneur des Anneaux, allant jusqu’à considérer que Tolkien était un dieu. C’est donc, tout naturellement, qu’ils nommèrent leur enfant comme un de leur personnage préféré, et pas pour le plus grand bonheur du principal intéressé.

Il n’eut pourtant pas le temps de leur faire payer cet affront puisqu’ils moururent lorsqu’il avait 6 ans. Les faits sont assez flous pour le garçon, un train qui a déraillé ou un accident de charrette, il n’était plus très sûr. Ce qu’il savait c’est qu’il fût envoyé à l’orphelinat du culte de Niantu à Sedna jusqu’à sa majorité. Enfant passionné par les arbres et les fleurs, il apparaissait comme un excentrique étrange aux yeux des autres, il fût donc mis à l’écart assez rapidement. Les moqueries et bousculades le firent préférer la compagnie de la flore. C’est en forêt que le garçon laissait les larmes couler, pas question de montrer aux autres que leurs mots l’atteignaient.

Heureusement pour lui la vie lui offrit un soutien, étrange mais très utile, une Eärendil. De celle-ci naquit Betty, vieille dame moche comme un pied, au petit corps surmonté d’une tête et d’un nez énormes, à la voix criarde mais avec un cœur en or. Du haut de ses 12 ans Pippin crut qu’il était face à une sorcière et, par réflexe, il lui jeta une pierre à la figure. Elle avait grogné, remit son chignon en place, avant de rire d’un air dément, ravie d’avoir affaire à un mage à « l’esprit combatif ». Ils s’apprivoisèrent étrangement rapidement, Betty faisant fuirent ceux qui osaient importuner son tout petit et l’enfant se posant sur sa grosse tête pour qu’elle le transporte.

Studieux, il avait pu écourter son séjour à l’orphelinat en décrochant une bourse pour étudier la botanique à Majoris. Pippin y découvrit des gens plus ouverts et accueillants et, bien que la méfiance fût toujours d’actualité, il apprit à apprécier la compagnie de genre humain. A petites doses bien entendu. Betty le poussait à s’ouvrir, ce qui n’était pas chose facile, grâce à elle il devint plus accessible, amicale, souriant et attachant pour les autres même s’il lui était toujours un peu compliqué de faire totalement confiance aux autres. Depuis l’obtention de son diplôme le jeune homme parcourt Caelum, à dos de Betty bien souvent, pour en étudier la flore ainsi que ce que les explorateurs pouvaient remonter de la Terre. Peut être qu’un jour lui aussi pourrait descendre et tout observer de ses propres yeux.