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« Il y a bien longtemps avant même que les gens n'habitent dans le ciel. Une guerre terrible éclata entre les hommes et une Déesse malfaisante. Après des combats sanglants, nos ancêtres aidés de Dieu scellèrent le pouvoir de cette Calamité. Puis quittèrent la terre souillée et stérile pour construire leur avenir dans le Ciel. »
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{ Astrale & Haura.
 :: Cathédrale de glace :: Le bal du Flocon ()
Gear
Gear

Astrale & Haura., par Gear ► 26/11/2018, 23:27 ►
Participants, ordre de post : Astrale & Haura.
Mise en situation : Maintenant que vous êtes arrivez dans la salle de bal du palais vous êtes libres de vos mouvements. La plèbe côtoie les hautes sphères et certains présents semblent récalcitrant à un tel mélange. Bien que les visages de tous soient masqués leurs attitudes les trahit, ils restent à l'écart se contentant d'être observateur. Le buffet et la piste de danse vous sont accessibles ! Qui sait qui se placera sur votre chemin, ami ou ennemi ?
Nayen
Nayen
Haura
Haura

Astrale & Haura., par Nayen ► 27/11/2018, 05:33 ►
HAURA

L’étrange créature vagabondait ici et là dans la salle, admirant les jolies robes de toutes les couleurs. Si seulement elle avait une robe elle aussi... Elle aurait aimé avoir forme humaine; pouvoir être aussi jolie que toutes les autres. Drôle de souhait venant d’un gardien. Cela dit, elle aimait bien son apparence actuelle, semblable à celle d’un chat et d’une otarie. Elle était unique en son genre et aimait bien l’idée de pouvoir facilement se faufiler partout. Le seul inconvénient était qu’une fois au sol, elle pouvait se prendre un coup de pied d’un humain inattentif. Cette bande de brutes... L’épaule de son humain n’était pas son endroit préféré pour rien.

Elle fit ainsi donc attention avec toute cette foule. Elle trouva un perchoir pour y admirer la salle en hauteur. Cette cathédrale était magnifique. Elle vit Nayen, au loin, discutant avec un jeune homme. Vu son masque, elle ne pouvait déterminer l’expression sur son visage. Bref. Il était un grand garçon. Il savait se débrouiller seul.  Elle avait la certitude qu’il s’amusait bien de son côté.

Haura quitta son emplacement, à la recherche de gardiens à la forme animale, tout comme elle, question de se sentir moins seule. Après quelques minutes à se balader dans tous les sens, elle tomba nez-à-nez avec un grand miroir. Elle s’y contempla un instant. Elle adorait le petit masque que Nayen lui avait trouvé. Le pauvre, depuis la réception de cette invitation, il avait dû faire toutes les boutiques de la capitale afin de lui procurer un masque à sa taille. Il finit par réussir, à deux jours de la soirée. Elle s’installa sur ses pattes arrière et le replaça un peu à l’aide de ses pattes avant.

- Voilà….Aie!!!

On marcha sur sa queue. Trop occupée par l’emplacement de son accessoire, elle ne se rendit compte de l’arrivée de la dame qui lui martyrisait la queue de son talon.

- Pardonnez-moi, mais vous pourriez faire attention où vous marchez!
Astrale
Astrale

Astrale & Haura., par Astrale ► 30/11/2018, 17:43 ►
Le bal du flocon
"Everybody knows that the dice are loaded, everybody rolls with their fingers crossed, everybody knows the war is over, everybody knows the good guys lost, everybody knows. (song)"
Tu danses
Flamboyante de valses et de peaux, tu danses
Pleine d’amour, de disgrâce et de vide,
Tu danses.

Il n’avait fallu que quelques pas et quelques révérences pour que les ancolies si soigneusement glissées dans tes cheveux se dénouent quelque peu, Astrale ; tu es sauvage, tu es femme, tu as ce vertige de ceux qui ne connaissent rien et ne souhaitent pas en découvrir davantage. On t’écrase ; on te juge ; tu te rebelles, prends ta revanche en silence ; les nerfs de la cathédrale pèsent lourd sur tes épaules, leurs gorges mordent ta chair et tu te surprendrais presque à te courber, si un parfum de bleu ne tirait pas si aisément tes hanches vers le bas.

Ce soir, Astrale, tu avais joué ton rôle, tu avais accordé ton bras une ou deux fois, jusqu’au coude uniquement (parce que jamais tu ne donnerais plus du dixième de ta personne). Un sourire s’était esquissé sur ta gorge mais pas une seule fois il ne s’était égaré à fleurir sur tes lèvres, et seul ton visage dessinait doucement ta fragile chance vers le soleil ; sans doute aurait-il fallu quelques pétales, quelques nuées de myosotis volés au cosmos et offerts à « la plus belle des femmes » pour que tu t’égares à t’amuser, mais personne n’offrait de fleurs au bal du flocon et tu te retrouvais bien seule, un peu pantoise de ne savoir te distraire autrement que par des mondanités et des banalités qui t’ennuyaient.

Tu retiens un soupir – il te faut conserver l’illusion, rester cette droite et fine chérubienne jusque dans la ligne de tes paupières – puis te détournes pour rejoindre un espace plus tranquille de la salle. Oh, te mêler au peuple ne te dérangerait pas vraiment Astrale, au contraire, mais tu avais terminé de saluer les quelques personnes que tu avais reconnu à l’entrée et désormais ton caractère capricieux t’imposait de te retirer quelques minutes ;  alors tu redresses tes ancolies, noue ton étole autour de tes épaules, puis t’éloignes lentement. Peut-être retrouveras-tu Saowin, après cela... Ou peut-être t’éloigneras-tu davantage pour chercher, dans les cancrelat d’émeraudes et d’opales polies, quelque intérêt qui t’arrachera « de force » à cette réception.

Tu voudrais vivre, vibrer et hurler, tu voudrais danser et rester silencieuse, tu voudrais être partition, nébuleuse ou bien cosmos ; tu voudrais défier les convenances, te tenir droite, te courber, valser, t’effondrer et te relever, jouer ton rôle à la perfection puis montrer que rien n’est absolu, que rien ne se finit vraiment ; tu voudrais boire et être sobre, tu voudrais te déchirer sans mourir, et bientôt ce sont des boucles trop courtes qui effleurent les sourires sur ta nuque et tu lèves la tête, devine le crépuscule derrière les nefs pieuses et l’architecture, à la réflexion, un peu trop blafarde pour ne pas se proclamer coupable ; et tu songes, te murmures la candeur de mille mondes perdus et de mille destinées brisées par la religion (tu n’avais jamais eu que de mépris pour le culte), et tu rêves, t’échappe par la pensée à défaut de fuir par le corps, te fait nébuleuse pour ne pas éteindre les fragiles étoiles entre tes mains...

... Puis, absorbée par ton palais mental, écrase la queue d’un gardien alors que ton esprit carnage t’emmenait dans un coin de la salle.

—  Voilà…. Aie!!!

Oh, il serait inexact de dire que tu avais immédiatement compris ce que tu venais de faire, Astrale, tout comme il aurait été inutile de dépeindre l’air surpris sur tes joues brunies ; tu t’arrêtes, ébouriffe un instant tes mèches siennes, puis soulève le pied et observe une petite créature bleutée – une gardienne – sans que tes traits, avec le masque, ne dévoilent rien de plus que l’idiome ahuri d’une nébuleuse surprise à briller.

— Pardonnez-moi, mais vous pourriez faire attention où vous marchez !

L’étrange gardien-ne avait repris la parole ; cette fois tu te réveilles, Astrale, tes yeux se clignent deux secondes au-dessous de tes paupières de cygne avant que tu ne consentes à te pencher vers la petite créature pour lui répondre :

— Désolée, je ne vous avais pas aperçue.

Civilité de mesure commune, puisque tu n’avais jamais été du genre à s’excuser, pas plus qu’à demander qu’on te pardonne tes étourderies, Astrale. D’un regard, tu avises lentement la foule, le mouvement des corps qui se fait valse par secondes, puis tu s’accroupis et te rapproche de la gardienne ; un être aussi frêle ne devrait pas rester sur le sol comme une poupée de porcelaine.

— Je m’appelle Astrale, ajoutes-tu. Vous n’êtes pas avec votre mage ? Vous risquez de vous perdre, avec cette foule... Ou que quelqu’un écrase un peu plus que votre queue, murmures-tu avec un sourire en demi-teinte.

Et, sur ton visage,
Il n’y avait qu’un seul masque
Pour dissimuler des milliers d’étoiles.
Rp 1 - Ft. Haura - codage par Alcyon ♥


Nayen
Nayen
Haura
Haura

Astrale & Haura., par Nayen ► 30/11/2018, 21:05 ►
HAURA

Il suffit que la jeune femme s’excuse à la gardienne pour que celle-ci lui pardonne son inattention. Elle avait conscience de sa taille ainsi que ce raz-de-marée de gens, entassés entre les murs miroitants de l’infrastructure. Elle pensa continuer son chemin, mais la femme se mit à sa hauteur, chose que rares humains faisaient pour s’adresser à la créature. Elle en était presque touchée.

- C’est un joli prénom. Je suis Haura. Enchantée.

La gardienne posa son postérieur au sol, le regard dirigé sur l’adorable demoiselle.

- Il est gentil de votre part de vous souciez de moi, mais ne vous en faites pas, j’ai l’habitude. Je fais normalement attention, mais j’ai été distraite un moment.

De sa patte droite avant, elle pointa le petit masque posé sur son museau.

- Je tentais de le redresser. Ce n’est pas toujours évident avec ces coussinets en guise de mains.


Concernant Nayen, elle lui sourit, puis ajouta.

- Mon humain est tel un enfant ayant besoin de s’amuser sans sa mère dans les parages. Et puis, je voulais explorer cette cathédrale par moi-même. S’il a besoin de moi, il saura me retrouver et vice-versa. Je ne suis pas très inquiète à ce sujet.


La tête légèrement penchée sur sa gauche, ce fut son tour de poser les questions.

- Vous êtes seule vous aussi, non? La soirée ne semble pas vous emballer comme les autres jeunes femmes présentes dans la salle.  
Astrale
Astrale

Astrale & Haura., par Astrale ► 3/12/2018, 21:41 ►
Le bal du flocon
"Everybody knows that the dice are loaded, everybody rolls with their fingers crossed, everybody knows the war is over, everybody knows the good guys lost, everybody knows. (song)"
Battement de la mer
Eau en mouvement - Eau
Errante. Débris. Carnages.

Tu - t’éclipses
(Te profiles)

Tu es là accroupie Astrale, des nuits en ruines saisissent ton corps, soulagent la folie passagère que ton rôle avait gravé dans tes paumes, des longues mains serrées le long de ta gorge en formules de politesse, en maux d’apparats, en apparences un peu vaines mais fort bien lotties dans la société ; tu avais joué ton rôle plus d’une fois et maintenant tu te trouves lasse, incapable de savoir si tu dois conserver le masque ou l’ôter légèrement,

Aurais-tu possédé les mots nécessaires que tu ne saurais en faire parfum, les cadences des ghospels sumériens battent dans le creux de tes coudes, remontent sur la peau frêle et hâlée de tes avant-bras et tu songes, te dit qu’il serait si simple de te déchirer sous cette cathédrâle de glace alors que prônent au-dessus de vous des statiques gigantesques, des architecturales coulées dans la neige, la glace et le sang,

Oh, comme tu te sens vulnérable sans Saowin, Astrale.
(Il était une autre nuit que celle qu’on ne partage pas, après tout).

Les virgules battent dans le creux de ton cou comme des parfums d’océans (des drisses des étendards) et tu te redresses légèrement, détailles une nouvelle fois la créature face à toi ; tes ailes battent le long des ancolies glorieuses, fastes de se tenir si discrètes ce soir, et des rémiges cinglent le creux de tes cils ; tu as les paupières trop lourdes Astrales, closes au-dessus d’iris qui n’éclosent que pour se donner en spectacle à l’immensité du vide, et non à la vacuité humaine,

Il n’y a en toi que des images,
Des absolus fantasmés et des néants faits mots,
Des pourpres fardés à défaut d’empires.

Alors tu n’étais qu’humaine, Astrale, mais, à cet instant, il y avait en toi la grâce de ces grandes alouettes qui naissent dans la cendre et éclosent dans les rosaires, pourvu que les ronces ne s’entourent pas autour de leurs pattes trop frêles. Instinctivement tu étends légèrement ton bras vers la gauche, repousses un talon qui aurait à son tour pu écraser la jeune gardienne ; te farde d’un regard bleuté, curieusement irisé, avant que ton esprit ne daigne à nouveau écouter les paroles de la créature.

Parce que tu es tempête, que tu es irrésolue,
Que tu crois discerner en elle quelque chose de plus humain que dans cette foule qui t’entoure.
(Irréductible sentiment de vacuité lorsque les masques dissimulent l’ire de coeurs qui souffrent et qui grandissent dans les grandes bouches des nuits les plus blanches).

Alors tu l’écoutes.
Tu souris.
Parce que ses paroles t’intéressent.
Parce qu’elle t’intéresse, au-delà des apparences.

— Il est gentil de votre part de vous soucier de moi, mais ne vous en faites pas, j’ai l’habitude. Je fais normalement attention, mais j’ai été distraite un moment. (La créature désigne le petit masque céruléen posé au-dessus de ses moustaches) Je tentais de le redresser. Ce n’est pas toujours évident avec ces coussinets en guise de mains.

Il est joli, ce masque, te murmures-tu alors que ton regard se glisse sur le nacre perlé de lunes, de jais en lapis-lazulis vibrantes. Et singulier, vu la taille de son crâne. Un sourire s’esquisse sur tes lèvres, se prononce dans la ligne brisée et dénudée de ta gorge, et tu poses ta main sur le sol pour te maintenir, tes talons ne te permettant pas de rester trop longtemps accroupie sans que tes jambes ne se consument. Le néant envisagé, la fine pointure des traits te rappelle les héritages d’Idye, sans que tu ne puisses imaginer exactement en quoi ces formes te rappelaient la cité des plaisirs.

Et à peine songes-tu, imagines-tu le néant qui se cache derrière ces traits ouvragés que la gardienne recommence à parler, évoque le caractère de celui auquel elle s’était liée :

— Mon humain est tel un enfant ayant besoin de s’amuser sans sa mère dans les parages. Et puis, je voulais explorer cette cathédrale par moi-même. S’il a besoin de moi, il saura me retrouver et vice-versa. Je ne suis pas très inquiète à ce sujet.

Lèvres au lys coiffés de miel divers, tu te surprends à sourire aux paroles de la frêle créature, oublies un instant les nefs qui pèsent sur tes épaules et ta nuque qui se renverse de n’être dédiée aux étoiles en ces heures hivernales ; dans ses mots, tu ressens l’affection chérubienne et l’ire approbatrice d’une mère qui laissait son enfant déplier ses ailes hors du nid. Un peu comme tu le pourrais toi-même faire avec Saowin, si celui-ci ne se révélait pas aussi obsessionnel du lien qui vous unissait – parce que nulle tourmente ou nulle cendre ne saurait atteindre la célestine, sinon le hurlement d’une nébuleuse qui s’était éprise à souffrir (et Saowin semblait n’avoir jamais vu d’autres nébuleuses que toi, même si tu t’amusais toujours à dire qu’il y avait, dans ton ombre, les larmes de mille étoiles).

— Vous êtes seule vous aussi, non ? La soirée ne semble pas vous emballer comme les autres jeunes femmes présentes dans la salle.  

Un nouveau sourire éclot sur tes lèvres, étire tes cils jusqu’à l’ombre brodée de tes paupières, puis tu réponds d’un ton amusé :

— Oh non, je ne suis pas si seule. Je suis venue avec un... ami, mais je l’ai quitté pendant un temps afin de faire quelques présentations. Mais ce sont des choses qui m’ennuient vite, ajoutes-tu sans sourire. Je préfèrerais largement être dehors à vagabonder dans les montagnes, même si je ne nie pas la beauté de cette architecture. ...D’ailleurs, mon ami doit être comme vous. À explorer la cathédrale sans n’être suivi de personne.

Ou à m’observer de loin, songes-tu non sans que l’amertume ne vienne cerner le coin de tes cils. Vous avez toujours été duo, bien sûr, mais il y avait toujours eu en Saowin cette prudence excessive et aliénante que tu ne lui enviais pas ; comme si tu avais toujours été incapable de lui dire que tu n’étais pas seule à naviguer sur la mer, Astrale, que tu n’étais pas seule à tendre la main et à saisir ses doigts de velours entre les tiens. Tu retiens un soupir, dissimules ta frustration dans le creux de ton larynx alors que ta nuque se tend, dessine la courbure d’une crête de cygne (parfum frais des cendres de la mer brûlée). Ton regard à nouveau se pose sur le masque blanc qui dessine le visage de la créature, esquisse les cancrelats de lignes brisées et de parures anxiogènes alors que tu tends la main sans t’imposer pour autant :

— Voulez-vous de l’aide pour votre masque ? (Une légère pause) Et je partirais bien en exploration avec vous, si vous le permettez. Votre compagnie serait intéressante, en tout cas bien plus que celle de ces hommes que je connais déjà par coeur.

Alors tu souris, sincèrement cette fois, et tes lèvres se forment de la couleur d’un faste royaume.

Parce que tu avais toujours été reine de ton propre néant, et que tu souhaitais à présent le partager,
Parce que tes hématomes se consument lorsque la mer les embrasse.
Rp 2 - Ft. Haura - codage par Alcyon ♥


Nayen
Nayen
Haura
Haura

Astrale & Haura., par Nayen ► 5/12/2018, 20:19 ►
HAURA

La gardienne avait deviné juste. La jeune femme était seule, pour le moment, tout comme elle. Cela dit, un détail égaya la curiosité de la petite créature. Son interlocutrice semblait bien familière à toutes ces convives et ces évènements destinés aux grands noms de ce monde. Elle était plutôt jeune; environ le même âge que son humain. Une héritière?

- Pourquoi cette hésitation? Il s’agit en fait de votre petit ami? Ou de votre gardien, tout comme moi? Qui sait?

Toujours aussi directe. Lorsqu’une question la titillait, elle avait du mal à se contenir. Nayen la réprimandait souvent à ce sujet. Toutefois, tous deux de nature curieuse, il n’était pas mieux. Elle épargnait la théorie d’un garde corps. Celui-ci n’irait pas vagabonder dans la salle, loin de sa protégée.

- Votre aide est des plus appréciée. Je vous remercie.

Elle laissa la demoiselle rehausser son petit masque. Haura ne put s’empêcher de croire que la jeune femme s’entendrait bien avec le capitaine. Il avait une haute estime pour ces gens complaisants.

- Votre proposition me plait. Je veux bien explorer le reste de la cathédrale avec vous.

Haura se redressa sur toutes ses pattes.

- Cependant, j’aurais une requête, si vous voulez bien. Lors de notre parcours, vu ma taille, il serait difficile de converser convenablement et je doute fortement que vous voulez parcourir cette salle de manière accroupie, surtout avec ces talons. Puis-je monter sur votre épaule? N’ayez crainte, je ne suis très lourde à porter. Je le fais très souvent avec mon propre humain.
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