VYSE.
C’est le mec que l’on ne regarde pas trop. Tiens, c’est drôle il a des cheveux blancs, on dirait un petit vieux. Puis on l’oublie. Il a l’air modeste, détendu, à ne pas chercher de noises à personne. Un sourire malicieux au coin des lèvres, la réplique facile, mais prompt à prendre la fuite lorsque l’on a besoin de son aide. Il n’aime pas se salir les mains, il n’aime pas bosser. Pour sa défense, il n’en a pas l’habitude. On le voit parfois traîner dans des cabarets, dans des endroits peu fréquentables. Puis on le recroise sur une montagne au petit matin en train de silencieusement contempler l’aurore. C’est un voyageur, une âme libre qui n’a pas envie de se poser, de se limiter et d’abandonner sa liberté. Vyse aime vivre simplement, modestement. Il donne son avis franchement, mais hausse les épaules quand on le contredit. Ça ne le dérange pas, il est quand même convaincu d’avoir raison jusqu’à preuve du contraire. Il est confiant, certains iraient d’ailleurs jusqu’à dire qu’il l’est trop pour un gars sans gardien. Le blanc aime également profiter de la vie, ne pas trop s’en faire. C’est frustrant quand on essaie d’obtenir quelque chose de lui, qu’on essaie de le rallier à une cause. Ça ne lui tente pas. Il est bien comme il est, à faire ses petites affaires. Lancer des répliques adroites et s’attirer des applaudissements faciles de gens qui n’ont absolument aucune idée de qui il est s’avère nettement plus amusant. Et nettement plus facile.

ALPHIE.
C’est le gamin dont le regard carmin s’illumine dès qu’il est question de mystères. Il allonge le cou l’air de rien, regarde par-dessus votre épaule ce que vous êtes en train de lire. Le même gars qui s’extasie devant un fly et qui rêverait d’aller jouer dans le moteur pour voir comment ça fonctionne. Encore et toujours le même type qui va s’asseoir dans les bars tel un humble personnage sans histoires pour écouter ce qui se dit plus que pour boire ou s’amuser. Il aime voyager, apprendre de nouvelles choses, expérimenter de nouveaux trucs. La vie d’Alphie est une quête sans fin. La croyance en Niantu avec lui, c’est le minimum syndical. Ayant échappé à la fois aux devoirs de son sang et aux faveurs divines, il a compris que la seule entité en ce monde pouvant mener sa vie, c’était lui-même. C’est le seul à être en mesure de déterminer ce qui est bon ou mauvais, ce qu’il devrait faire, quelles devraient être ses limites. Son destin est pleinement entre ses mains et c’est une vérité qu’il se répète chaque jour, tel un mantra. Et la seule façon de prendre les bonnes décisions, de ne pas merder et d’être fier de la vie qu’il aura mené, c’est d’avoir toutes les cartes en main, toutes les informations qu’il peut humainement obtenir.

VYSERION.
C’est le Prince qui, malgré tous ses efforts, n’arrive pas tout à fait à se débarrasser de son éducation. Celui qui a décidé que de dormir à la belle étoile ça forge le caractère, mais que bon sang ça le fait chier. Ce qu’il donnerait pour un bon bain chaud, des vêtements propres de haute facture et un lit douillet. Le même qui est trahit par sa démarche confiante, son charisme royal et ses discours aussi réfléchis que sortis de nulle part. Celui qui comprend que ces libertés qu’il s’autorise pourraient prendre fin à tout moment, si quelque chose arrivait à sa sœur aînée. Alors il guette, il profite du fait qu’on ne le connaisse pas trop, qu’on ne le prenne pas au sérieux. Ça lui permet de faire sa part dans l’arrière-scène. Son cœur noble, lui aussi, joue parfois des tours à notre charmant prince. Il lui arrive de donner à manger à un pauvre sans se présenter, de rendre service à des gens qu’il ne connait pas en échange d’une maigre compensation dont il n’a pas vraiment besoin au fond (et il râle tout le long). Vyserion va parfois faire un tour au palais pour partager les dernières rumeurs avec la reine ou, au contraire, lui demander comment vont les affaires de façon désinvolte, feignant de ne pas être intéressé tant que ça. Il préfère continuer d’être en marge, juste assez impliqué pour que la situation demeure stable et qu’il puisse jouir plus longtemps de sa liberté. Juste assez pour être prêt à intervenir si un malheur devait se produire. Mais juste assez loin pour se permettre d’oublier, pour un temps, la couleur du sang qui coule dans ses veines.

nous n'avons pas de minimum de lignes mais essayez de nous détailler du mieux possible les infos qui ont fait ce qu'il est aujourd'hui. sa famille, son opinion sur caelum, la terre ferme etc. expliquez nous quand votre protagoniste a éveillé son gardien, de quelle manière, qu'en pense-t-il ainsi que son relationnel avec lui. faites nous rêver !