◊ Depuis aussi longtemps qu'elle soit capable de s'en rappeler, elle porte le même parfum : un mélange de fruits rouges, de lilas et d'une pointe d'acidité. Et autant dire qu'elle en garde la provenance (et recette) jalousement.
◊ Même si ses enfants ne sont plus en âge d'apprécier ce genre de choses – sans compter que sa fille ne lui adresse plus la parole – elle n'a pas su se débarrasser de nombreux livres de contes qu'elle avait l'habitude de leur lire, histoires fantastiques faites pour nourrir l'imaginaire. Une époque qu'elle ne peut s'empêcher de regretter. Et il en va de même pour les berceuses qui étaient le rituel  de chaque nuit. Cela doit bien faire des années qu'aucune note n'a raisonné entre les murs de la maison.
◊ Si la chasse n'est pas son occupation principale, elle avait l'habitude d'accompagner son époux, quand tout allait encore bien. C'est d'ailleurs à cette occasion qu'il lui enseigna le maniement de l'arbalète, qu'aujourd'hui encore elle entretient avec diligence. Si bien qu'elle envisage d'endosser le manteau à sa place, en dépit de ses autres employés remplissant déjà très bien cette fonction.
◊ Nótt parait bien plus jeune que son âge selon bien des gens, et c'est une fierté qu'elle dissimule derrière un sourire convenu. Secrètement pourtant, elle craint l'arrivée des cheveux blancs et des  rides trop marquées, d'une vieillesse à laquelle elle ne peut échapper.
◊ Son second fils a beau avoir été adopté, elle l'a toujours couvé comme s'il était de sa propre chaire. Un peu trop peut-être même ; encore aujourd'hui elle peine affreusement à s'en détacher, et craint le jour où il décidera de s'en aller. Peut-être bien que le départ -trahison!- de l'aîné, son froid avec la seconde et la mort de son époux y sont aussi pour quelque chose. Et ne parlons pas des surnoms aussi ridicules qu'affectueux.

à venir mais n'hésitez pas à proposer tout et n'importe quoi, je ne suis pas difficile. que ce soit des clients, des connaissances ou encore de la famille, etc.

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