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« Il y a bien longtemps avant même que les gens n'habitent dans le ciel. Une guerre terrible éclata entre les hommes et une Déesse malfaisante. Après des combats sanglants, nos ancêtres aidés de Dieu scellèrent le pouvoir de cette Calamité. Puis quittèrent la terre souillée et stérile pour construire leur avenir dans le Ciel. »
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{ Snow fall || ft Ellébore & Archimède.
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Snow fall || ft Ellébore & Archimède., par Invité ► 26/4/2018, 16:26 ►


Snow fall || WITH CLAUS & MAÏKA

La montée était difficile, ardue. La neige formait une forte épaisseur sur le flanc de la montagne, sur le chemin que le petit groupe essayant tant bien que mal d'emprunter. Les pieds du mage s'enfonçaient dans la masse blanche malgré tout, la présence de Maïka facilitait le parcourt. La belle avait pris soin de se placer devant, réduisant la neige à son passage — son corps semblait comme englobé par des flammes bleus, d'avantage au niveau de ses jambes. « Allez ne perdons pas espoir, c'est pour la bonne cause. » « Que de belles paroles. »

Le visage dissimulé sous la capuche de sa cape, Claus quitta un instant les hauteurs pour déposer son attention sur l'autre duo présent. Ils ne les connaissaient pas, ils avaient du faire confiance aux propos des habitants car ils ont été les premiers à être conseillés pour cette excursion. Le mage devait rassembler des plantes, des denrées pouvant s'avérer utiles pour ses futures visites sur la terre ferme. Quoi de mieux que cette région connue pour sa végétation atypique ? « Doutes-tu ? » La gardienne questionnait son mortel, le sentant intrigué.

L'homme ne pouvait pas parler de ce sentiment — pour autant il voulait pouvoir compter sur cette autre mage. Claus avait en tête de découvrir une chose en particulier, une plante bien précise et pour cela ils devaient tenter de se rendre dans la montagne, au sein de la zone la plus dangereuse. Comme à l'accoutumé il ne doutait pas de ses capacités mais cela n'était pas le cas des deux autres. Les belles paroles de la plèbe ne suffisaient pas à le rassurer. « Oh non il ne vaut mieux pas. » Le mage était de ceux qui ne croyaient que ce qu'il voyait.

A présent il fallait attendre et s'armer de courage pour atteindre ce but tant espérer. Claus réalisa alors qu'il n'avait fait que se retrouver à un endroit prévu, n'échangeant que des salutations et des accords basiques. Il valait peut-être mieux briser la glace tout de suite ? C'est le cas de le dire. « Je me demandais si vous vous rendiez souvent dans la caverne ? » Ses propos semblaient viser la mortelle tandis que Maïka elle se tournait en coin vers Archimède. « Si je puis me permettre, votre apparence dénote vraiment avec le cadre ambiant. »


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Snow fall || ft Ellébore & Archimède., par Invité ► 26/5/2018, 10:25 ►
Ellébore
ft. claus
What have we to show?
Barren feelings and dust for crow
We can't ever know
When it's time to go
Song - Splendor.

Rocailleuse.
L’humeur vague à l’âme, te dit-elle alors que tes pieds s’enfoncent dans la tiare blanche. La montagne est calme, ce matin. Close et ouverte à la fois, comme si la neige s’était effondrée en elle-même pour protéger un discret sanctuaire. Le grand secret de Falias, peut-être, ou de cette main qui avait transpercé Caelum cinquante ans plus tôt ; déchiré les cimes, aplati les campagnes. Toi, t’es là, Ellébore. Tu n’as pas chaussé tes plus beaux vêtements, plutôt une tunique de daim ceinte de dagues ouvragés, un lourd blouson de cuir qui se froisse à chacun de tes pas, des bottes montant jusqu’aux genoux – tannées par le temps aussi bien que par les pierres. Tu avances. Tu ne regardes pas le paysage parce que tu les connais déjà trop bien, ces plaines-là ; [b]tu les écoutes[/b], tout au plus. L’écho des congères dans le feulement des oiseaux, le crissement des acacias sous tes pas – branches hurlantes –, que tu dissimules en une valse autant agile qu’habituelle.

Elle te regarde, elle aussi.
Tantôt souriante et droite sur ton épaule, tantôt logée dans l’ombre d’Archimède – menace inénarrable –, splendide d’un mépris bien trop identique au tien.
Tu l’ignores. T’es suffisamment agacée comme ça, déjà.

T’étais sortie un peu trop tôt avant le matin, Ellébore. Tu t’étais chaussée de pudeur et d’orgueil – de la morgue, tu es couronne – et t’étais partie, tu t’étais prêtée sans détour à l’aube ; tes jambes sourcillaient, frémissaient et parfois tressautaient, à valser comme une enfant dans la neige – si impunément que tu eusses, un instant, souhaité que personne ne voie tes sourires de gamine, tes mimiques étranges sur les mains ; surtout pas ton nouveau client, qui t’avait demandé de l’accompagner dans cet endroit si particulier. La caverne aux merveilles, hein.

T’étais excitée, Ellébore, à l’idée d’une expédition si dangereuse.
Ou sans doute davantage à celle de la bourse qui l’accompagnait.

Pourtant l’enthousiasme miraculeux s’était peu à peu tassé, écoulé dans les congères et les roches encore teintées de givre blanc ; remplacé, lentement, par une exaspération on ne peut plus professionnelle que tu ne parvenais plus vraiment à masquer. Évanescente, sur le bout de tes doigts. Brûlante, dans le creux de tes lèvres ; de ta gorge albâtre que tu avais rapidement recouvert d’un très court châle. Troublante dans toute la lourdeur de ton regard, si contraire à la légèreté de ton corps. Délicatesse dont tu t’étais parée après les premiers mots échangés. Incrustées, ces idées d’ailleurs qui te tiraillent – qui la tiraillent – et dont tu ne te départis pas ; des hématomes se faisant peu à peu liquide, masques de théâtre devenus substance puis sève.

Des interrogations que tu ne formules pas à haute voix, tant elles te paraissent abstraites. Aujourd’hui, Ellébore, tu te confortes dans ton rôle de guide, froideur habituelle collée sur ta peau comme des voiles – étoles monstrueuses dont tu te plais à défaire le regard. Tu n’en déborderas pas, te dis-tu. Restera à ta place, sans clamer. Sans parler, silencieuse quand tu pourras échapper à la parole, et orgueilleuse lorsque tes lèvres daigneront le conforter de ta grâce. À supposer qu’il te le demande ; il ne t’avait pas payé pour que vous discutiez, après tout.

Tu le guides depuis une heure déjà, sans lui accorder le moindre regard – habituel. À peine l’avais-tu détaillé lorsque vous aviez quitté Sedna ; un homme d’âge mur à la stature fine, engoncé dans une droiture un peu morne dont elle avait fait sa jumelle depuis des années déjà. Peau sombre, marquée par un soleil lointain dont il ne reste que le hâle – si noire, par rapport à la sienne, absolument in-dis-cer-nable au-dessus de la neige… Une discrétion parfaite, au beau milieu de la montagne. Elle aurait voulu l’abandonner là, mais sans doute Archimède te retiendrait-il de le jeter à manger aux loups. Ou même de n’en jeter qu’une partie. Qui a besoin de deux jambes dans cette vie, franchement ?

Le soupir se fait volage, superficiel. Enfin tu sais, Ellébore, c’est pas très bon pour les affaires de jeter un client dans la gueule des loups. Je crois. D’un geste tu redresses l’arc de bois souple tombant sur ton épaule, puis franchis dans le silence une nouvelle grève de pierres. Cercle mystique posé au pied des forêts et à la cime des montagnes. Le son de la mine, presqu’au repos à cette heure du matin, s’impose peu à peu dans les dénivelés inanimés, et tu te surprends à ramener son gardien auprès de toi, geste protecteur avorté sitôt esquissé – mépris de façade. Tes doigts claquent son corset de cuir avec agacement. Tes ongles éraflent la carne. Très professionnelle, bravo, Ellébore. Et déjà ton lié s’était fait fuyant, s’était approché de la gardienne pour scruter avec un enthousiasme juvénile les flammes qui lèchent ses chevilles, dansent comme des lucioles contre la neige ; bleu d’acier, superposé au ciel. À une mer trop lointaine.

Un nouveau soupir cogne tes lèvres, que tu retiens à grande peine. Archimède ne savait pas masquer ses traces, comme à son habitude. Comme si tu n’avais jamais tenté de lui apprendre… Toi, tu te déplaçais de façon légère, Ellébore, toute de ronds de jambes et de danse agiles, posant tes talons dans les congères pour effacer tes empreintes. Tu écoutais. Le craquement de plus en plus répété de la mine, encore indiscernable pour autant du feulement des pies mensongères ; comme les oscillations d’une corde de guitare, intrusion répétée dans ton crâne que tu supportais mal si tôt dans la journée.
Tu étais vigilante. Tu te crispais déjà, Ellébore – il faut le croire.

—Je me demandais si vous vous rendiez souvent dans la caverne ?

Super, on arrive au moment conversation. Les paroles de l’homme, si inattendues dans le silence, te surprennent tandis que tu respectes une hésitation certaine. Tes pas crissent un instant sur la neige, et tu ralentis pour que ton œil bleu puisse se river une seconde sur le visage de ton client. Amusée, parce que tu connais les montagnes par cœur. Anxieuse, parce que tu sais parfaitement ce qui sépare une bonne idée d’une très mauvaise. Avant que tu ne lui répondes, tu prends le temps de replacer tes pensées, une à une ; découvrant une voix froide mais polie qui se fait cormoran sur tes lèvres, bouche crachant buée et phrases dans un même tintamarre assourdissant.

— Je la connais bien, mais je l’évite tant que je le peux. L’endroit deviendra dangereux, une fois qu’on sera descendus dans les mines et qu’on atteindra la caverne. (Une pause, pendant laquelle un rire de son lié déchire la montagne.) Veuillez pardonner l’indiscrétion d’Archimède, il est encore jeune. Quoique je désespère qu’il devienne un jour plus mature.

Par imprudence, sans doute aurais-tu pu partir sans ton gardien, Ellébore, mais ton arc seul ne pourrait te protéger en cas de mauvaise rencontre. Un sourire poli sur tes lèvres, comme une perle de nacre polie à l’angle de ton visage. Archimède, quant à lui, avait ri à la question de la gardienne et il se faisait insistant autour d’elle, cœur volage et éphémère dont le regard – ambre plutôt que ciel – s’éloignait puis se rapprochait en à-coups des flammes autour de ses chevilles.  

— Ouais, mon pouvoir me tient tout le temps chaud, c’est fou ! Si vous saviez le nombre de fois où Ellébore a essayé de me faire mettre une veste ! M’est avis qu’elle est juste jalouse que je bronze et pas elle. En même temps elle sait pas sourire, j’pense qu’elle fait fuir le soleil. (Une pause). Et dites-moi, vous, vous maitrisez le feu, c’est ça ? Ça marche comment au juste ? C’est marrant des flammes de cette couleur, on en voit rarement ! Ça vous fatigue pas ? Fin remarquez, on risque d’en avoir besoin dans la caverne. Puis c’est vachement pratique pour faire de la lumière, nan ? Sans parler des barbecues. Ou pour faire brûler des monstres. Ou pour faire des barbecues de monstres, pourquoi pas après tout ?

Le jeune homme se rit une nouvelle fois, sous le regard répréhensif de son humaine dont les lèvres forment un instant un « Archimède… » silencieux, Ton regard oscillant entre ta froideur habituelle et un désespoir certain qui, pour l’homme hâlé, s’apparentait à une excuse très professionnelle.
Rp 1 - codage par Alcyon ♥



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Snow fall || ft Ellébore & Archimède., par Invité ► 4/6/2018, 16:56 ►


Snow fall || WITH CLAUS & MAÏKA

La montagne dégageait une étrange sensation, un mélange de difficulté mais aussi de paix et de sérénité. Toute cette masse blanche à parte de vue était comme l'image même de la pureté, incitant le mage à déposer son attention d'un point à un autre du mont. Dire que le lieu semblait vaste et dangereux ; que pouvait bien dissimuler la terre ferme de plus risqué que cette région de Falias. D'un petit geste Claus remontant un peu le col de sa cape, cachant sa bouche afin de la préserver du froid. Nul n'était fardeau dans le quatuor, ils arriveraient vite.

Le vent était de plus en plus intense, d'un baiser il donnait naissance à une vive morsure venant s'enfoncer dans les pores de la peau du mage qui ne cessait de se demander comment la populace pouvait bien vivre ici. Ici qui n'avait connu que bonheur climatique et soleil à foison, voilà qu'il se trouvait là, dans la neige immaculée. « Bien je vois... de toute évidence vous êtes très habituée à l'endroit car je trouve déjà notre marche dangereuse si je puis me permettre. » Il haussait les épaules. « J'ai tendance à ne pas être habitué à ce froid. »

Simple aveux afin de faire la discussion puis l'homme jetait un coup d'oeil vers sa gardienne et le second en sa compagnie suite à l'affirmation de la mortelle. « Je l'excuse mais je ne veux pas vous faire peur mais, ces êtres ne sont pas connus pour changer au fil du temps. » Un léger sourire se propageait. « Vous allez en baver très longtemps. » Un rire ensuite. « Mais laissez faire Maïka, elle va gérer. » Et c'était peut dire ; bien que l'attribut acerbe du duo était Claus, la belle n'était pas non plus connue pour sa patience ou sa maniabilité.  

Archimède déblatérait des propos sans s'arrêter, des approbations, des questions puis des sous-entendus, il était bien ardu de suivre où il voulait en venir vu la situation bien que Maïka se demanda si lui-même avait un but en tête. « Dites vous ne vous taisez jamais ? Je voulais juste faire un peu la conversation pas engendrer un cataclysme. » Elle enfouit ses mains dans ses manches amples. « Je vais donc résumé ; je préfère le bleu ni plus ni moins. Non je ne me fatigue pas et oui je compte bien me défouler sur des ennemis potentiels. » Elle en aura besoin.


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